Face au blocage que connaît le processus de reversement dans la Fonction publique du personnel occasionnel des juridictions béninoises, le Syndicat national des travailleurs de la Justice (Syntra-Justice) menace d’aller en grève. Dans une motion signée de son Secrétaire général, Kuassi Cakpo Bessé, l’organisation entend paralyser à compter du 14 mai prochain, le secteur judiciaire si les revendications de ses militants ne sont pas prises en compte.
Le Syntra-Justice projette un mouvement de grève de 48 heures avec tacite reconduction. Selon les propos du Secrétaire général Kuassi Cakpo Bessé, ce reversement serait bloqué par le ministre de la Justice, le ministre du Travail et celui de l’Economie et des finances. Pour lui, ces trois membres du gouvernement de Yayi Boni désignés comme les responsables des malheurs des travailleurs occasionnels du secteur de la Justice « doivent immédiatement agir afin d’éviter des désagréments à l’Etat ». Notons que le ministre de la Justice et le Syntra-Justice ont tenu lundi 06 mai une rencontre au sujet de la situation. Mais de sources crédibles, les deux parties n’ont pu s’entendre. La menace plane donc toujours sur le secteur de la Justice.
