Les populations du quartier Kpérou-Guera dans le premier arrondissement de Parakou souffrent le martyr. Et pour cause, elles ne disposent pas d’eau potable. Les installations de la société nationale des eaux du Bénin sont inexistantes dans cette zone dénommée « cité yayi boni » située entre l’aérodrome de Parakou et le quartier Albarika.
Dans le quartier, aucun robinet de la soneb encore moins une pompe à motricité humaine pour leur procurer d’eau propre à la consommation. Conséquence, les habitants se contentent d’eau de puits de qualité est douteuse. La situation perdure depuis plusieurs mois sinon, depuis la création de ce quartier. Dans les ménages, c’est l’eau de puits qui sert pratiquement à tout ! Et les populations exacerbées crient leur ras-le-bol. « nous n’avons pas d’eau potable ici, c’est l’eau de puits sale que nous consommons, nous appelons les autorités municipales et de la soneb au secours » a laissé entendre Léopoldine, habitante du quartier.
En attendant la réaction des autorités municipales, les populations de Kpérou-guera doivent veiller à leur santé. Et c’est justement pourquoi Cathérine N’Dah Tindo, le chef service hygiène et assainissement de base à la direction départementale de la santé Borgou-Alibori les a exhortées à traiter l’eau recueillie des puits avant toute consommation ; ceci afin de prévenir les maladies diarrhéiques auxquelles elles sont exposées.
Il sied de toute urgence de voler au secours des populations, pour que l’eau source de vie ne devienne pas source de mort. Comme si le malheur n’arrivait jamais seul, les populations de Kpérou guèra sont également confrontées à un problème criard d’insalubrité. Un dépotoir sauvage d’ordures ménagères est érigé à l’entrée du quartier. Conséquence, les riverains ont du mal à respirer à cause de l’odeur nauséabonde qui se dégage surtout en ces temps de pluie. Pire, ils vivent au quotidien avec des mouches et moustiques. Voilà qui pose un véritable problème de santé publique !
