La misère, le chômage et la pauvreté ne sont pas une fatalité. Ils sont surmontables. Dénonçant ces maux qui enveniment l’émergence du Bénin, sur l’émission ‘’Ma part de vérité’’ du dimanche 22 juin 2014 de Golfe Tv/Fm, le juriste d’entreprise, José Charles Dassi a affirmé que l’agriculture est une aubaine que les autorités béninoises doivent saisir pour les résoudre et booster le développement de leur pays.
« Il y a beaucoup de zones non cultivables dans le pays. A peine 45 % des terres sont cultivables.
C’est inadmissible que le Bénin qui bénéficie des saisons puisse exporter de la tomate du Burkina Faso qui est un pays aride. Les populations continuent de faire de l’agriculture de subsistance. Ce n’est pas normal. On ne peut jamais se développer de cette manière ». C’est par ces mots que le Béninois de la diaspora, José Charles Dassi a dénoncé les maux qui plombent le secteur de l’agriculture voire le développement du Bénin>
Pour lui, ces problèmes dont souffre le Benin peuvent être résolus si les jeunes Béninois décident d’embrasser le secteur de l’agriculture. Contrairement à certaines mauvaises langues, l’agriculture est selon lui, la seule alternative du développement du Bénin. C’est une chance pour la jeunesse béninoise de sortir du chômage, a-t-il fait savoir. Appuyant ces arguments, il a fait remarquer que beaucoup de pays dont la Chine et l’Ukraine se sont développés grâce à cette filière. Et pour que l’Etat relève les défis de développement du Bénin, il doit, a-t-il suggéré, promouvoir les produits vivriers et appuyer les jeunes qui décident d’aller dans ce secteur. « L’Ukraine est devenu le grenier de l’Europe à cause de l’Agriculture. Les africains achètent des produits que la Chine a produits au Cameroun. Il faut que les jeunes aillent solliciter des financements auprès de l’Etat pour leur projet d’agriculture. L’Etat ne peut pas refuser puisqu’il ne peut pas tout faire. Il y a des projets et des fonds qui dorment dans les ministères. Il suffit que les jeunes fassent la demande. Il faut qu’on cesse avec l’agriculture de subsistance. Il faut qu’on industrialise et qu’on transforme nos produits agricoles. Il faut une progression graduelle », a-t-il recommandé. Dans cet élan, José Charles Dassi invite la jeunesse béninoise à se mettre en coopérative pour réussir dans leur projet. Il a en outre fustigé le fait que les autorités du Fnpeej focalisent leur attention sur les jeunes qui n’ont pas encore remboursé les fonds dont ils ont bénéficié. Il a affirmé qu’au lieu qu’elles parlent tout temps de ce qui ne va pas, elles feraient mieux d’inviter sur les plateaux de télévision les jeunes qui ont réussi dans leur projet, à partager leurs expériences. Cela suscitera l’envie d’embrasser l’agriculture auprès de beaucoup de jeunes, a-t-il renchéri.