La commission des lois et la commission de l’éducation et des affaires sociales peinent à harmoniser le rendez-vous avec le gouvernement par rapport à l’examen du projet de texte de loi portant
révision de la constitution.
Les députés ne veulent pas d’une réforme constitutionnelle pour l’instant. C’est le constat général suite à une deuxième tentative du démarrage des travaux sur le sujet au niveau de la commission des lois. Un examen qui piétine en raison de l’absence de l’exécutif en l’occurrence du Garde des Sceaux ministre de la justice, de la législation et de des droits de l’homme, et celui en charge des relations avec les institutions.
Au regard de la pertinence d’une telle réforme, il se dégage selon une source concordante que le contexte ne si prête. Entre autres raisons
évoquées, on peut répertorier les difficultés quotidiennes des béninois et la tension sociopolitique dans le pays.
Des signes qui ne militent pas en faveur de la mise en œuvre d’une telle réforme. Il va falloir donc ajourner cette question de révision de constitution et faire face aux problèmes de correction de la liste électorale permanente informatisée et les défis d’organisation des élections communales et locales qui ont assez duré.
A l’allure où évoluent les débats au parlement, le dossier de la révision n’a aucune chance d’aboutir.