Au départ, ce sont d’autres noms qui circulaient à la Présidence de la République. Mais ils ont été finalement écartés. Si ce n’est pas les sondages qui ne leur ont pas été favorables au sein de l’opinion publique, c’est certainement les dieux du Palais qui les ont sortis de la liste. Amos Elègbè était pressenti pour être le Président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac). Mais très tôt, la presse et l’opinion publique, informées, ont réglé son problème.
Sur les réseaux sociaux, tout le monde a dénoncé le choix en vue de ce monsieur. D’après des sources proches du Palais, le Chef de l’Etat tenait toujours à le nommer, malgré les critiques. Mais au dernier moment, tout a changé. Des personnes averties indiquent que le tour a été joué depuis l’Assemblée nationale. Amos Elègbè est originaire des collines (Savè). L’Assemblée a désigné Félix Adimi (Maire de Savè) pour siéger au sein de cette même Institution. Il n’était pas normal de désigner deux personnalités originaires d’une même Commune pour siéger au sein d’une même Institution. Le Président de la République, s’était donc vu bloqué dans ses prévisions. D’aucuns ont même justifié le retard de la publication de la liste des personnes choisies par le Chef de l’Etat par ce changement de dernier moment. L’autre personnalité qu’on voyait déjà à la Haac, au cas où Elègbè ne ferait pas l’unanimité, c’est Max Barthélémy Ahouèkè (Savalou). Il était sur la liste d’attente et avait des chances d’être nommé, à cause de ses qualités professionnelles. Le même choix de Félix Adimi a joué en défaveur de l’ancien ministre de la communication. Ils sont tous du même département (les Collines). Bernard Davo était aussi cité ; mais lui, il a été recalé par un lobby du Palais. D’aucuns (à la Présidence) auraient voulu qu’il y aille, mais la majorité n’était pas de son côté. L’ancien ministre de l’enseignement secondaire qui, certainement avec ce nouveau titre, pourrait retrouver ses énergies politiques, a été simplement écarté.