Bepc 2014 : A 12 jours des compositions, les candidats toujours en situation d’apprentissage #aCotonou

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Bepc 2014 : A 12 jours des compositions, les candidats toujours en situation d’apprentissage

Publié le mercredi 25 juin 2014 | Adjinakou

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Lundi 10 Juin 2013, Cotonou : Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique lance le démarrage des épreuves Photo : Les candidats en composition

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Examen du Certificat d`Etudes primaires (CEP) 2014 : constat dans les centres de composition à Cadjehoun

- 23/6/2014

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Ecole Béninoise et Education Nationale

La phase écrite de l’examen du Brevet d’Etudes du Premier Cycle (Bepc) session unique de l’année scolaire 2013-2014 débutera le lundi 7 juillet 2014 sur toute l’étendue du territoire national. A moins de deux semaines de cet examen, beaucoup sont les apprenants des lycées et collèges d’enseignement général de la ville Capitale qui continuent par aller aux cours.

Loin de mettre à profit ces derniers jours pour des séances d’exercices d’intégration et de réinvestissement, les enseignants des lycées et collèges d’enseignement général de la commune de Porto-Novo ont plutôt opté pour la poursuite des cours dans les classes d’examen à ces lieux de savoir. Et pour cause, les trois , voire quatre mois de grève observée par les centrales et confédérations syndicales dans ce secteur. En effet, les enseignants n’ont pas pu rattraper le temps perdu. Pour Solange A., une élève en classe de 3ème Ml, les professeurs ont été surpris par le temps. « En Svt, Histoire et Géographie, les professeurs nous ont simplement fait la photocopie d’un document et c’est tout. Même les explications qui doivent suivre lesdites photocopies ne sont pas bien faites » nous a-t-elle confié. Pour d’autres, les enseignants ne sont pas motivés dans l’exercice de leur fonction. « On sent une certaine négligence de la part de nos professeurs car ils ont passé tout le temps à grever mais au finish, ils n’ont rien obtenu. Et même en classe, ils nous le disent à voix haute » a affirmé Lucien Vitou, un autre élève en classe d’examen. De leur côté, les enseignants pensent que c’est seulement le gouvernement qui sera tenu responsable des conséquences du mauvais résultat des examens de fin d’année. Pour le professeur de Français, Serges S., les enseignants ne peuvent pas faire un miracle en ce qui concerne l’achèvement du programme dans les classes d’examens. Ainsi, les apprenants sont partagés entre les révisions et les cours. A cette situation, il faut ajouter les mauvais résultats enregistrés au cours des examens blancs dans la plupart des établissements publics de la ville aux trois noms.

Marc Kossou

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