Tronçon Godomey-Pahou : l’urgence de discipliner les camions pour arrêter le carnage #aCotonou

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Tronçon Godomey-Pahou : l’urgence de discipliner les camions pour arrêter le carnage

Publié le mercredi 25 juin 2014 | Actubenin.com

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Route Godomey-Pahou
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Le carnage sur l’axe Godomey-Pahou se poursuit avec deux autres accidents graves dans l’après midi d’hier mardi 24 juin 2014. Deux jeunes gens ont été forcés de vie à trépas du fait de l’imprudence d’un conducteur de camion. Les corps allongés gisaient dans le sang sous le regard meurtri des proches, amis et curieux.

La liste des accidents s’allonge. Presque toutes les semaines, il faut assister à un scénario insoutenable sur cet axe. Il ne faudra plus se taire désormais car le péril est imminent. Au-delà de l’excès de vitesse décrié, la pagaille des conducteurs de camion n’est plus à minimiser. Ces gros moyens de transport assiègent la voie déjà exigüe et créent un embouteillage monstre. Personne ne bouge tant qu’ils n’ont pas fini leur séjour sur le bitume. Le jeu dangereux, c’est la promiscuité des conducteurs avec ces véhicules. En effet, en raison de l’étroitesse du tronçon, les motocyclistes sont obligés de se faufiler entre les véhicules légers et ces camions qui ont la particularité de freiner sur des distances. Le pire, c’est lorsque voulant se frayer un chemin, un ou des motocyclistes se retrouvent nez à nez avec l’un ou l’autre de ces engins. Le cas n’est pas rare. Ceux-ci ont la vie sauve si le système de freinage du conducteur répond. Autrement, c’est la débandade et malheureusement des cas comme celui de l’après-midi d’hier. Et pourtant, les heures de circulation de ces véhicules sont réglementées. La mesure est encore en vigueur et il n’est pas rare d’assister à des interpellations des forces de l’ordre à des endroits stratégiques de la ville de Cotonou. Mais sur l’axe Godomey-Pahou, il n’y a plus d’heure pour ces camions. Leur tasse préférée, ce sont les heures de pointe. Ils bloquent la circulation et dictent leur loi à suffisance. En raison des dégâts notés, il y a nécessité d’agir.

La carrière de sable, la raison fondamentale

La raison de l’essaimage de ces véhicules n’est pas à chercher ailleurs. C’est la ruée vers le sable. Selon les informations, la carrière de sable de Dèkoungbé force l’admiration de beaucoup de conducteurs de camion qui ont trouvé semble-t-il la case au trésor et y affluent. C’est la course contre la montre et dans cette précipitation, on fait moins attention aux motocyclistes qui passent. En plus des cas d’accidents, il y a aussi la qualité de la voie qui est en cause. A peine est-elle construite et elle subit déjà les assauts de ces camions. Un autre tronçon est apprêté le long des rails, mais il n’est plus trop pratiqué par ces conducteurs de camions qui préfèrent le bitume. Cet ancien détour est aussi constamment dégradé et il n’est pas rare d’assister à des cas d’accidents graves du fait de l’excès de vitesse de ces conducteurs. Il y a semble-t-il une pagaille dans le rang de ces conducteurs. L’urgent, c’est la présence du gendarme.

Hospice Alladayè

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