Les candidats à l’examen du Baccalauréat technique session de juin 2014 ont démarré la composition dans les épreuves pratiques, hier jeudi 26 juin, sur toute l’étendue du territoire national. C’est le Lycée technique Coulibaly à Cotonou qui a abrité la cérémonie officielle de lancement assurée par le représentant du ministre d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Médénou Daton.
Ils sont plus de 3000 candidats des filières techniques à plancher dans les épreuves pratiques du Baccalauréat session de juin 2014 sur le plan national. A l’issue de la cérémonie de lancement desdites épreuves qui a eu lieu, hier, dans la salle N°1 au Lycée technique Coulibaly, Alphonse da Silva, directeur de l’Office du Baccalauréat précise que les candidats composent en Mécanique générale(F1), en Electronique (F2), en Electrotechnique(F3), en Génie civil (F4), en Génie mécanique(E), en Technique bureautique et secrétariat(TBS) en Eau et Assainissement(E.A). Quant aux centres, il a mentionné qu’il sont ceux de Bohicon, de Coulibaly, de Kpondéhou et de Don Bosco à Cotonou, de Lokossa et de Porto-Novo auxquels il faut ajouter les deux nouvellement créés à savoir le Centre de Parakou et celui de Natitingou. Selon Alphonse da Silva, la création de ces deux derniers centres vise à rapprocher les centres d’examen des populations. L’autre nouveauté, souligne le directeur de l’Office du Baccalauréat, c’est la prise en compte pour la première fois des candidats de la filière TBS(G1) pour la composition en Bac technique. Mettant en exergue l’importance de la promotion des filières techniques, il fait observer que cette option vise à faire en sorte que les jeunes ne dorment pas avec leurs diplômes mais contribuent au développement du pays en s’insérant dans la vie active. «L’avenir d’un pays comme le Bénin passe par le développement technologique et technique», soutient-il.Pour le compte du ministre d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Médénou Daton, secrétaire général, ne dira pas le contraire. A cet effet, il fait souligner que le développement requiert ceux qui peuvent transformer. Cette vision, selon lui, sera mieux profilée par les travaux du 2ème forum national sur l’éducation qui se tiendra dans quelques mois. Après le lancement des épreuves au Lycée technique Coulibaly, la délégation s’est portée vers le centre de Kpondéhou à Akpakpa avec pour objectif d’y constater le démarrage effectif de l’examen.