La proposition de loi visant la suppression du droit de grève aux magistrats continue de faire des vagues. Après les grincements de dents notés lorsque le délai d’un mois a été demandé par la Commission des lois pour examiner le sujet et produire un rapport, après les observations et analyse de Me Jacques Migan, après le volte-face de certains députés signataires de ladite proposition, c’est au tour du « juge des non-lieu », Angelo HOUSSOU exilé à New-York, de se prononcer sur le sujet. Dans un message en date du 28 juin 2014, il a distribué de mauvaises notes au gouvernement et de très mauvaises au Parlement. Il fait savoir entre autres qu’ « on utilise le pouvoir d’Etat et les moyens de la République pour régler des comptes personnels, organiser des scènes de vengeance et entretenir des crises de personnes. Si les institutions ne se battent pas comme des chiffonniers, elles s’accoquinent pour mettre en péril le pacte républicain et notre projet démocratique. C’est actuellement le cas entre le gouvernement et l’Assemblée nationale pour vassaliser le pouvoir judiciaire, clé de voûte de la démocratie et du développement durable. ».
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