La représentation nationale a autorisé la ratification de quatre milliards de francs CFA au sujet du projet de Centres d’Excellence et d’Enseignement Supérieur en Afrique suite à la signature le 20 Mai 2014 d’un accord entre la République du Bénin et l’Association Internationale pour le financement du projet.
C’est par 63 voix pour, zéro contre et une abstention que les élus de la nation ont donne leur accord pour le financement en partie de la formation des compétences de haut niveau dans les domaines des industries, de l’énergie, de l’eau, des infrastructures et des technologies de l’information et de la communication.
Un besoin résultant selon le rapport présenté en plénière, du constat selon lequel l’Afrique centrale et de l’ouest restent confrontées aux réalités des compétences de niveau supérieur pour résoudre les problèmes de réduction de pauvreté et du développement.
Une situation qui ne favorise pas la transformation des économies africaines dans la mesure où ce déficit est comblé par la sollicitation des expatriés le plus souvent recrutés à grand frais.
Le projet de Centres d’Excellence et d’Enseignement Supérieur en Afrique s’inscrit dans la stratégie de réduction de la pauvreté. Il répond au besoin du plan décennal de développement du secteur de l’éducation et de la politique de l’enseignement supérieur au Bénin.
Sa mise en œuvre sera d’un atout pour la formation des techniciens, des ingénieurs, du personnel médical et du personnel scientifique dans l’agriculture.
A cela s’ajoutent la formation d’enseignants et des chercheurs hautement qualifiés dans les secteurs en croissance notamment l’environnement, les industries, l’énergie et les infrastructures. Il permettra de façon spécifique au Bénin de se positionner comme leader dans les domaines des sciences mathématiques et applicables dans la région francophone de l’Afrique au sud du Sahara. Ce projet se décompose en quatre sous-composantes à savoir :
l’amélioration de la capacité de l’Université d’Abomey-Calavi à disposer d’une formation régionale de haute qualité, la promotion des bourses d’études supérieures et post doctoral, la création de partenariat pour améliorer l’impact du centre en question et le renforcement de la gouvernance et de la gestion.
Lors de l’examen de l’accord de ratification, les députés ont estimé que ledit prêt ne soit point semblable à celui concernant les nouveaux programmes qui ont permis d’engloutir des milliards à perte. Le débat général en plénière a permis aux députés de relever la baisse considérable du niveau des apprenants en insistant sur la fermeture par endroit dans certains collèges des classes scientifiques pour défaut d’enseignants qualifiés.
Outre cette observation, un accent particulier a été mis sur la définition des objectifs pédagogiques, la nécessité pour le gouvernement de présenter une communication en plénière sur la vision globale de l’exécutif en matière d’éducation supérieur sans oublier l’élimination des comités et sous-comités, qui risquent de consommer tout le montant au détriment l’objectif noble visé dans ledit projet.