Le journaliste François YOVO, incarcéré le 17 mai 2014 pour avoir publié des articles diffamatoires sur le Directeur Général de la SONAPRA est libre de ses mouvements depuis le vendredi 27 Juin dernier. Cette libération est intervenue suite au retrait de la plainte du Directeur Général de la SONAPRA, Monsieur Idrissou BAKO qui, après analyse, a véritablement fait preuve de bon cœur, d’humilité et de maturité d’esprit.
Le Directeur de Publication du quotidien béninois « Libération », François YOVO doit comprendre la leçon. Il est libre de tout mouvement malgré les charges de diffamations retenue contre sa personne et qui pouvait lui coûté beaucoup de mois en prison. Il doit sa libération à l’humilité et à la sagesse de son plaignant, le Dg/Sonapra, Idrissou Bako. Par une lettre signée et adressée au tribunal de première instance de Cotonou le 24 juin 2014, le Directeur Général de la SONAPRA, a demandé le retrait de la plainte contre la victime. Mais au cours du procès, le journaliste inculpé n’a toujours pas reconnue les faits à lui reprochés puisqu’il a maintenue sa position tout au long des échanges. Après une suspension d’environ une heure, l’audience a repris avec pour avis des différentes parties. Maître Brice HOUSSOU et le ministère public ont tous déploré le comportement du journalise François YOVO, Directeur de Publication du quotidien béninois « Libération » et surtout l’impact de ce comportement sur la démocratie béninoise chèrement acquise. Des arguments de droit et des articles ont été avancés par les techniciens du droit pour montrer que dans tous les cas de poursuite correctionnelle comme en cas de poursuite pour injure non publique, le désistement du plaignant arrête la poursuite commencée. Ainsi, se basant sur le retrait de la plainte par le plaignant, c’est-à-dire le directeur général de la Sonapra, Idrissou Bako, le journaliste François YOVO, a retrouvé sa liberté le même jour du procès. Vivement que cet acte qui confirme la grandeur du directeur Idrissou Bako soit reconnu à sa juste valeur.