L’organisation des prochains concours de recrutement de 4000 agents contractuels de l’Etat au profit, entre autres, des Ministères de l’économie et des finances et des enseignements secondaire, primaire et maternel éveille depuis quelques jours les attentions de certains acteurs de la société civile. Après le concours à polémique au profit du Mef annulé il y a de cela quelques mois, ce sont les syndicalistes Paul Essè Iko, Laurent Mètongon, Aubin Adoukounou qui disent redouter les mêmes attitudes de l’Exécutif dans l’organisation des prochains concours. Rencontrés par rapport à ces concours, Paul Essè Iko, Laurent Mètongnon et Aubin Adoukounou exigent, pour éviter toute polémique et suspicion de corruption, d’être associés à leur organisation. Ceci, disent-ils, conformément aux recommandations de la commission Moïse Mensah qui avait d’ailleurs connu des tenants et aboutissants du concours annulé. D’ailleurs, pour Laurent Mètongnon, la transparence dans l’organisation desdits concours est indispensable pour effacer le triste souvenir des précédents concours. Toutefois, il s’interroge sur le fait que l’Exécutif soit parti d’un concours d’agents permanents de l’Etat annulé pour celui d’agents contractuels. Aussi, souhaite-t-il une clarification autour du concours annulé avant de passer à un autre concours. « J’ai été écouté par la commission Mensah mais jusqu’ici, je n’ai jamais vu son rapport. Il faut que ce rapport soit à la disposition de tous. Sinon, il faut encore craindre un concours de remerciement ou d’adieu », a-t-il conclu.