Lundi 7 juillet prochain, les 172 120 candidats inscrits pour l’examen du Brevet d’Etudes du Premier cycle (BEPC) session de juillet 2014 vont démarrer les compositions.
Hier jeudi 3 juillet, Alassane Soumanou, ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation technique et professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des jeunes (MESFTPRIJ) s’est adressé aux candidats, aux parents et aux enseignants.
Dans son discours de lancement, Alassane Soumanou, ministre de l’Enseignement secondaire, de la Formation technique et professionnelle, de la Reconversion et de l’Insertion des jeunes (MESFTPRIJ) a d’abord remercié les acteurs de l’école béninoise des efforts et sacrifices consentis afin que «le pire soit évité de justesse» et permettre aux apprenants de bénéficier des outils pédagogiques nécessaires pour passer l’examen dans de bonnes conditions. Ensuite, faisant allusion aux craintes des uns et des autres et surtout des candidats et de leurs parents, il s’est voulu rassurant. Selon lui, le BEPC est un examen et non un concours où le nombre d’admis est connu d’avance.
«Les épreuves sont du niveau du candidat moyen », a-t-il déclaré pour dissiper les inquiétudes que pourraient nourrir certains en considérant les mois de grève passés à la maison. Précisant que l’effectif des candidats au titre de 2014 est de 172.120 dont 102.162 garçons et 69.958 filles, il a souligné qu’il est en baisse de 10.180 par rapport à la session de 2013.
Cette baisse, a-t-il expliqué, est due au taux de réussite relativement important enregistré en 2013 et qui s’élève à 49,70%. Il a souhaité que cette année le taux aille à 50%. En terme d'innovation au titre de cette année, le ministre Alassane Soumanou a indiqué que la baisse de l’effectif n’a pas empêché les autorités de créer cinq nouveaux centres. Ainsi, de 235, le nombre de centres de composition est passé à 240 cette année.
Il a exhorté les parents à accorder encore plus d’attention aux enfants candidats à cause, non seulement de leur jeune âge mais aussi en raison des conditions météorologiques actuelles. Mieux, pour leur éviter le retard les jours de composition, ils doivent veiller à ce que les enfants ne dorment pas tard ; ils doivent également prendre toutes les précautions pour les prémunir contre les maladies telles que le paludisme et la grippe.
Quant aux candidats, ils doivent se munir de quoi écrire pour composer. S’agissant des pièces d’identité, les candidats officiels doivent se munir de leur carte d’identité scolaire en cours de validité et dûment signée du chef d’établissement alors que les candidats libres ne pourront être admis dans les salles que sur présentation de la carte d’identité civile en cours de validité, a-t-il ajouté.Les chefs de centres et surveillants n’ont pas été oubliés. A ce groupe, le ministre Alassane Soumanou a fait appel à leur sens patriotique «afin qu’il n’y ait pas de fraude organisée et autres désagréments susceptibles d’entacher la crédibilité de l’examen».