Honorer pour enseigner par l’exemple. C’est sans doute dans cette vision que la Grande chancellerie de l’Ordre national du Bénin a distingué hier, jeudi 3 juillet, 33 agents pour leur assiduité et les qualités à eux reconnues au service de l’Etat. Parmi eux, un cadre de l’Office national d’Imprimerie et de Presse (ONIP).
C’est pour marquer la reconnaissance nationale à leur égard que 33 agents ayant servi l’Etat béninois à divers niveaux ont vu fièrement poser sur leurs poitrines hier, des insignes. Administrateurs, ingénieurs, assistants administratifs, conducteurs de véhicules administratifs… toutes les catégories socioprofessionnelles étaient représentées au sein de cette promotion de récipiendaires. A pas de charge et sans protocole, les usages requis en de pareilles circonstances ont été respectés.
La grande chancelière de l’Ordre national du Bénin, Koubourath Osséni a d’abord rappelé les dispositions en vertu desquelles ils sont reçus dans l’Ordre, notamment l’article premier alinéa 1 du décret 98-343 du 11 septembre 1998. «Aujourd’hui est un grand jour», dira-t-elle alors puisque l’Ordre national du Bénin «reconnait les services éminents rendus soit à titre civil, soit sous les armes à la République du Bénin». Un coin de voile sera donc levé sur le parcours académique et la carrière professionnelle des agents distingués dont certains continuent encore de servir l’Etat à des niveaux de responsabilité très élevés. Pour Koubourath Osséni, c’est un honneur mérité pour chacun d’eux et leur exemple, insiste-t-elle, devrait servir pour l’ensemble des fonctionnaires.
Face au nombre important des heureux du jour, seulement deux d’entre eux, en l’occurrence Vincent Ayonou, et Rose Dandjinou Panti ont vu leurs parcours détaillés. Des indications ont été aussi données sur le parcours des autres. «Vous méritez tous bien votre citation dans les différents Ordres nationaux du Bénin», a aussi fait savoir la grande chancelière, louant les mérites de cette trentaine d’agents dont la plupart ont servi l’Etat et les populations béninoises dans différentes localités et à divers niveaux de responsabilité. Au total, 33 agents appartenant à douze institutions et ministères ont été distingués dans l’Ordre national et dans l’Ordre de mérite social.
Ces moments de fierté, de joie et d’émotion, les récipiendaires les ont partagés avec leurs collègues de service, leurs collaborateurs, leurs supérieurs hiérarchiques, mais aussi avec les membres de leurs familles venus les soutenir.
«La joie de ce jour est d’autant plus grande et plus significative qu’elle est le fruit de la convergence de la joie de 33 agents», fera savoir au nom des récipiendaires, Benoît Akuété. Pour lui, cette cérémonie est la preuve d’un «attachement aux valeurs sûres, celles qui peuvent conduire notre pays au développement». Quel que soit le niveau où on a eu la chance de servir l’Etat, il faut simplement accomplir loyalement sa mission, sans rien en espérer et peut-être au finish se voir honoré, conseillera pour finir le porte-parole des heureux du jour.
Didier Gbododjo de l’ONIP honoré
L’Office national d’Imprimerie et de Presse (ONIP) était présent hier sur le banc des structures et offices d’Etat dont les agents ont été honorés à la Grande chancellerie de l’Ordre national du Bénin. Dans le starting-block, il y avait Didier Gbododjo.
Ce cadre dont les connaissances et le savoir-faire lui ont permis de gravir plusieurs échelons au sein de l’administration de cet Office a été primé pour les qualités à lui reconnues, non seulement par ses supérieurs hiérarchiques, mais aussi par la nation toute entière. C’est d’ailleurs ce qui lui a valu sa distinction. Plusieurs fonctions ont été occupées par lui. Au nombre de celles-ci, on peut retenir les plus importantes comme par exemple celle de chef Service des Ressources humaines de l’Office.
Actuellement, Didier Gbododjo assure les charges de chef division Approvisionnement au sein du même Office.
Une responsabilité qui n’est pas moins l’illustration d’une marque de confiance, reconnaitra à son sujet la grande chancelière de l’Ordre national, Koubourath Osséni. «Nous avons étudié vos dossiers, ils étaient bons», a-t-elle aussi reconnu, rendant ainsi hommage à l’ensemble des récipiendaires. Désormais, ce père de six enfants, nanti depuis 1986 d’une maitrise en sciences économiques devient un modèle, un exemple qui, à l’instar des 32 autres récipiendaires, peut-être cité comme une référence.
