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Adjinakou N° 2477 du 4/7/2014

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Le journal du Mondial : les 1/4 de finales commencent ce jour
Publié le mardi 8 juillet 2014   |  Adjinakou


Le
© Autre presse par DR
Le trophée de la Coupe du monde 2014


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Attendu par toute une nation, le Brésil tentera vendredi 5 juillet de passer les quarts de finale face à la Colombie. A Fortaleza, dans le nord du pays, la Seleçao a bien l’intention de gagner à domicile, malgré la pression énorme de cette Coupe du monde.

Fortaleza, une fin d’après-midi. Deux gamins, âgés d’environ quatre ans, ballon officiel du Mondial au pied et maillot de la Seleçao sur le dos, numéro 10 oblige, se prennent pour les stars de la sélection. Un peu plus loin, sur la plage du quartier d'Iracema, un groupe d’adolescents s’amuse à faire un tennis ballon. Ici, sur le bord de mer, à la tombée du jour, quand le soleil a fini de brûler, le football est un jeu jusque très tard dans la nuit.

Neymar : « Le plus investi sur le terrain finit par gagner »

Quelques kilomètres plus loin, dans l’inquiétude et dans la crispation, à la veille d’un quart de finale face à la Colombie, l’équipe nationale du Brésil n’a pas envie de s’amuser. Il faut gagner. Aucune autre issue n’est possible. «Je ne veux pas un spectacle. C’est la dernière chose que nous essayons de faire. On est là pour courir, jusqu’à plus de fatigue et sortir vainqueur », indique Neymar, l’icône incontesté de la Seleçao. « Aujourd’hui, le niveau est égal. Le plus investi sur le terrain finit par gagner », indique le joueur du FC Barcelone. Pour le spectacle, l’amateur de ballon rond, qui a quelques fois payé son billet à prix d’or au marché noir, repassera…

Depuis le premier match remporté face à la Croatie, le parcours du Brésil n’a pas convaincu. Entre le match nul face au Mexique, le succès poussif face au Cameroun (4-1) et le huitième de finale face au Chili (1-1, 3 t.a.b. à 2) qui a montré encore une fois les limites collectives de la Seleçao, le pays et les journalistes s’interrogent. Les pleurs du gardien de buts Julio Cesar, avant la séance des tirs au but où il fut héroïque, comme les prières sur la pelouse du capitaine Thiago Silva, ont démontré que les Brésiliens étaient solubles sous la pression. Au point que le sélectionneur Luiz Felipe Scolari a convoqué une psychologue au camp de base de Teresopolis pour faire taire les doutes de chacun avant le déplacement pour Fortaleza. Mercredi soir, à leur arrivée, les Brésiliens ont tout fait pour éviter la meute de supporters massée devant leur hôtel.

Thiago Sliva serein ?

« Je me fiche bien de ce que l’on dit de moi », lance le capitaine Thiago Silva, à la veille de cette confrontation cruciale. « A chaque moment difficile de ma vie, j’ai fait face. J'ai eu la tuberculose, ma vie était en péril. Aujourd'hui je peux dire : " Je suis un champion, sur et hors du terrain ". J'ai mes responsabilités, ma maturité, le respect de tous », poursuit le défenseur du Paris Saint-Germain qui a expliqué que les critiques de la presse brésilienne n’affectaient pas le groupe. « Je suis un émotif, je m'émeus facilement. C'est naturelle l'émotion chez l'être humain. Mais à aucun moment, ça ne m'affecte sur le terrain. Les gens disent des bêtises, que ça peut affecter le rendement. Moi, mon opinion, c'est que non seulement ça ne pose pas de problème sur terrain, mais qu'au contraire, ça m'aide », précise Thiago Silva.

« On continue à être optimiste », lâche nerveusement Luiz Felipe Scolari devant un parterre d’environ 250 journalistes. Le coach brésilien va même jusqu’à indiquer le sentiment d’un de ses joueurs, Paulinho, pour qui « il n’y a aucune pression ».

Une enquête a montré que l'opinion des Brésiliens vis-à-vis de la Coupe du monde, qui se déroule avec succès malgré des craintes initiales de manifestations violentes et de désorganisation, s'est sensiblement améliorée. Il reste à la Seleçao encore trois matches pour faire taire à jamais toute les critiques. Un chemin difficile, semé d’embûches, mais qui mènera à la postérité.



Argentine-Belgique: les «Diables» défient Messi mais pas que lui

L’équipe de Belgique affronte celle de l’Argentine le 5 juillet à Brasilia, en quarts de finale de la Coupe du monde 2014 de football. Pour ce match, le discours belge est simple : il n’y a pas que Lionel Messi dont il faut se méfier, côté argentin. Même si l’attaquant porte sa sélection depuis le début du Mondial.


L’équipe de Belgique s’est projetée sur son quart de finale de Coupe du monde 2014 de football face à l’Argentine, dès sa qualification en poche. Le 5 juillet à Brasilia, l’attaquant Kevin Mirallas s’attend à un match ouvert. « Cette rencontre donne envie, lance-t-il. Sur le papier, l’Argentine a une très belle équipe. Mais je ne pense pas qu’on ait à rougir de la nôtre. Je pense que ça va être un match très difficile pour les deux équipes. »

Hazard : « Je ne sais plus comment ce joueur s’appelle »

« Défensivement, ils sont peut-être prenables, ajoute Eden Hazard. On a les qualités pour leur faire mal. » Pour l’attaquant vedette des « Diables rouges », c’est clair : il faudra surtout se méfier de Lionel Messi, le quadruple Ballon d’Or. « Cette équipe a de grandes individualités, notamment une, mais je ne sais plus comment ce joueur s’appelle, rigole Hazard. Il peut faire la différence à tout moment. Les défenseurs devront bien dormir la veille de ce match. »

Les défenseurs, justement, voient le danger venir de plusieurs côtés. « Mais l’Argentine, ce n’est pas que Messi ! rétorque Toby Alderweireld. Il y a aussi Di Maria, Higuain, Agüero… Ils ont beaucoup de joueurs de classe mondiale. » Le capitaine Vincent Kompany décrypte : « C’est là où se situe la difficulté de jouer contre l’Argentine. S’il n’y avait qu’un joueur à surveiller, on y arriverait, j’en suis sûr. Mais il y a plusieurs autres joueurs à surveiller, comme Angel Di Maria qui a gagné le match face à la Suisse (1-0 a.p. en huitième de finale, Ndlr). »

Courtois : « Il faudra d’abord bien défendre »

Thibaut Courtois, le gardien de but belge, s’attend donc à souffrir, même si Messi a pour le moment porté son équipe jusqu’en quarts de finale. « Il faudra d’abord bien défendre. L’Argentine a une attaque très forte avec Higuain, Messi, Lavezzi, Di Maria… » Le portier des « Diables rouges » en conclut : « S’ils sont dans un bon jour, ils peuvent faire la différence. Leur défense est peut-être moins performante que leur attaque. Mais c’est vraiment une bonne équipe et ils n’ont pas encaissé beaucoup de buts, eux non plus. »





Les analyses de Raoul de Coréa


A 17 heures sur les installations du stade Fortaleza, Brésilien et Colombiens doivent se départager. Ce sera un match très heurté d’anthologie sans calcul où la seule chose serait de battre l’adversaire du jour. Je pense que les Brésiliens peuvent gagner le match mais ce ne sera pas chose facile. Ils y arriveront dans la douleur comme ils l’on fait jusqu’ici. Quant aux Colombiens, ils peuvent créer une surprise de plus en éliminant les Brésiliens. Tout est bien possible dans ce mondial à surprise. Mais je vois le Brésil passer ce cap très dangereux même si ce serait dans la douleur, peut-être avant les prolongations avec beaucoup de réussite et de chance.


Plus tard dans cette soirée, nous assisterons à un fantastique duel France/ Allemagne. Je vous assure qu’il y aura beaucoup d’étincelles dans l’air au cours de ce match. Du coup d’envoi jusqu’à la dernière seconde de cette rencontre, il n’y aura ni répits ni repos. Même dans la fatigue, les joueurs doivent se surpasser et se donner à fond pour arriver à un résultat positif : la victoire. Pour rappel, les français nous ont laissé un gout très amer après leur match contre le Nigéria. Sans Franck Ribbéry, la France est déjà ou sera éliminée.


Demain samedi 05 juillet 2014 se joueront les deux derniers matchs des ¼ de finale.

Pays-Bas / Costa-Rica

Dans leur match de qualification en 1/8 de finale, le Pays-Bas a réellement souffert contre les mexicains. Personne ne s’attendait à ce surprenant résultat de leur part. Mais le génie de Robben était là, très en forme. Avec toute son expérience, sa grande classe d’attaquant dangereux et de bon buteur, il fera encore mal aux Costariciens ce soir. Imprenable, s’il ne marque pas lui-même il fait marquer ses coéquipiers avec qui il a beaucoup de complicité. La petite équipe du Costa-Rica va faire parler d’elle encore. Personne ne les attendait à ce niveau. Pour une équipe qui a ravi la vedette à l’Uruguay, l’Italie et a fait match nul face à l’Angleterre, il va falloir désormais compter avec eux surtout que c’est une formation très jeune. La victoire peut aller dans l’un des deux camps. Les Hollandais l’auraient mérité grâce à leur expérience et leur savoir faire.

Argentine / Belgique

Nous assisterons à un grand derby sur le stade de Brasilia. A voir le jeu un peu viril, les Belges viendront s’imposer aux Argentins qui ne nous ont encore rien démontré de bon. Je suis en train de voir la grande détermination belge arracher la victoire aux argentins. Mais le contraire peut aussi arriver à condition qu’ils sortent le grand jeu avec un Messi et Di Maria.







"Zid ya Vahid", l'Algérie réclame le maintien d'Halilhodzic

"Zid, ya wahid" (reste encore Vahid). L'entraîneur Vahid Halilhodzic est plus que jamais réclamé par les Algériens pour rester à la tête des Verts qu'ils a conduits à une qualification historique en 8e de finale du Mondial avant une bataille épique face à l'Allemagne qui les a éliminés (2-1 a. p. ).

Il en est jusqu'au président de la République Abdelaziz Bouteflika pour demander que se poursuive une histoire entamée il y a trois ans quand le technicien à la crinière blanche et à la stature hiératique a débarqué à Alger pour remplacer le sélectionneur local Rabah Saadane.

"Vahid doit rester avec nous. C'est une grande équipe que nous avons", a déclaré mercredi M. Bouteflika après avoir reçu les Fennecs accueillis comme des héros à leur retour du Brésil.

A sa descente d'avion, le technicien bosnien, dont le contrat a expiré lundi, a reçu une longue accolade du Premier ministre Abdelmalek Sellal qui l'a pris dans ses bras. D'une petite foule, composée d'employés de l'aéroport, montait le cri quasi mystique "Allah akbar (le plus grand), Halilhodzic", repris plus tard dans les rues d'Alger parcourues par la sélection au milieu d'une foule en délire.

Des pancartes jaillissaient. "zid ya wahid" (reste encore Vahid), proclamaient-elles en adaptant le titre d'une célèbre bande dessinée (zid ya Bouzid). Dans le pays, coach "Vahid" a pris le prénom local de Wahid (l'unique).

Dès la fin de la rencontre avec l'Allemagne lundi, le jour même où son contrat se terminait, les réseaux sociaux se sont enflammés avec des pétitions réclamant son maintien.

Relayant ces appels, deux quotidiens à fort tirage El-Khabar et En-Nahar (plus de 800. 000 exemplaires) titraient en une que "le peuple veut le maintien d'Halilhodzic", détournant ainsi le slogan des révolutions arabes de 2011 "le peuple veut la chute du régime".

"C'est une vague d'amour incroyable qui déferle sur Vahid. Grâce à lui, le drapeau national a été magnifié et les Algériens ont gagné en estime de soi", observe auprès de l'AFP le chroniqueur Nourredine Khelassi.

Lorsque le technicien aux méthodes musclées et à la poigne de fer a fondu en larmes, toute l'Algérie, émue, a pleuré avec lui.

- "Il a de l'orgueil, il restera" -

C'est à lui que les Algériens doivent une performance empreinte de discipline tactique et de rage de vaincre dans une équipe où le jeu spontané, voire l'improvisation, ont souvent tenu lieu de méthode. Réciproquement, c'est aux Fennecs qu'il doit son premier Mondial.

En décembre 2010, Halilhodzic était le sélectionneur de la Côte d'Ivoire et à ce titre avait assisté au tirage au sort du Mondial-2010 au Cap. Mais il ne verra jamais la Coupe du monde en Afrique du Sud, débarqué sans ménagement après une Coupe d'Afrique des nations ratée la même année.

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