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Fraternité N° 3640 du 7/7/2014

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Attribution des secours et bourses aux étudiants béninois : Le vrai visage du désordre
Publié le mercredi 9 juillet 2014   |  Fraternité


Université
© Autre presse par DR
Université d’Abomey-Calavi


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Que se passe-t-il dans nos universités publiques en ce qui concerne l’attribution à bonne date des bourses et secours aux étudiants ? Une pagaille monstre. Un désordre de tous les instants. Car, on ne cessera jamais de le dire. En ce qui concerne l’attribution des bourses et secours, les étudiants béninois sont obligés de s’en remettre à une lourdeur administrative caractérielle et d’attendre la fin de l’année académique avant de pouvoir entrer en possession de leur dû. Et pourtant, que de réformes n’ont pas été entreprises par l’actuel recteur de l’Uac, Brice Sinsin. Pourtant, rien n’a changé. Au finish et c’est le contraire qui aurait étonné, les bourses et secours perçus en fin d’année sont détournés de leur objectif. Et dans ce cercle infernal, chaque maillon de la chaîne devant aider à la célérité du processus d’attribution de bourses et secours a sa part de responsabilité.

Des responsabilités à situer
Et, même si chaque maillon de la chaîne décline sa responsabilité dans ce qu’on pourrait qualifier de nébuleuse autour des bourses et secours, il faut forcément que des dispositions soient prises afin d’aider durablement à changer la donne. En effet, pour attribuer les bourses et secours aux étudiants, il faut d’abord que les résultats des étudiants puissent être envoyés à la Dbsu et c’est sur cette base que le dépôt des dossiers est ouvert. Ensuite, le trésor met à disposition du Cous, les fonds nécessaires. Mais avant l’attribution des bourses et secours, il y a un comité interministériel qui siège. Bref, le processus est tout un chemin de croix. Au finish, c’est très en retard, par lot et à compte-gouttes que les noms des étudiants bénéficiaires desdites allocations sortent. Tout ceci, malgré le fait qu’au niveau du recteur de l’Uac par exemple, tout est mis en œuvre pour que l’année universitaire commence tôt et finisse tôt. Et, que les bourses et secours puissent être perçus dès les premiers mois de l’année académique. Mais comme au Bénin, personne n’est responsable quand il s’agit de la lenteur administrative, au niveau des autres maillons de la chaîne, il y a des arguments qui sont brandis. Seulement, à ce rythme et à vouloir se donner bonne conscience, on n’en finira jamais avec l’éternel retard des bourses et secours aux étudiants.
Des questions en suspens
Déjà, beaucoup ne s’expliquent pas pourquoi contrairement au recteur de l’Uac, des efforts ne sont pas remarqués au niveau des autres maillons de la chaîne pour donner à temps le sourire aux étudiants. En lieu et place de tout cela, il se note que parfois, il y a des listes ou des Pv d’étudiants boursiers qui sont disponibles mais le Cous ne les paie pas. Raison évoquée, les fonds n’ont pas été perçus du trésor. Bref, c’est un embrouillamini qui ne dit pas son nom.
D’aucuns diront que cette affaire de bourses et secours est carrément gérée par une mafia qui a fait le lit de la corruption et tout ce qui va avec. Et parlant de corruption au niveau d’un maillon de la chaîne de fonctionnement pour permettre aux étudiants d’entrer en possession de leurs bourses et secours, il y a de cela quelques années, c’est une autorité du Cenou, ancêtre du Cous qui a été soupçonné d’avoir mis dans une structure illégale de placement d’argent, les fonds devant servir à payer les bourses et secours aux étudiants. De là, à craindre qu’il y a toujours des brebis galeuses qui, à un niveau ou à un autre de la chaîne, continuent de faire leur beurre sur le dos des étudiants ? En tout cas, tant que la célérité ne sera pas au rendez-vous, le doute planera. Aussi, quand il se dit qu’il y a des pourcentages à prendre sur des étudiants qui ne répondent pas à tous les critères mais à qui il est attribué des bourses, alors, il faut être aveugle pour ne pas comprendre que l’heure est grave sur les campus. Le ministre d’Etat en charge de l’enseignement supérieur, François Abiola et son collègue des finances qui savent, mieux que quiconque, que ventre affamé n’a point d’oreille doivent, mettre de l’ordre dans le milieu. Autrement, demain ne sera pas la veille du règne de la mafia autour des bourses et secours au profit des étudiants.

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