« La sécurité routière au Bénin. Un défi parlementaire » ; c’est le thème de l’atelier parlementaire sur la sécurité routière, organisé par le Réseau des parlementaires pour la sécurité routière, en partenariat avec le Cntre national de sécurité routière (Cnsr).
Plusieurs députés et cadres du centre national de la sécurité routière ont pris part à cet atelier. Entre autres, il y avait : le directeur du Centre national de sécurité routière de Dole (France), Alain Ramel, le directeur du Centre national de sécurité routière (Cnsr) au Bénin, Joseph Bocco, le coordonnateur du réseau des parlementaires pour la sécurité routière, l’honorable Lucien Houngnibo. Cet atelier d’information sur la sécurité routière constitue la première occasion de réflexion prospective que le Réseau des parlementaires pour la sécurité routière a mis en œuvre depuis sa création en février 2012. L’objectif poursuivi à travers cet atelier, est de donner aux représentants, qui sont des élus de la nation, quelques repères scientifiques d’appréciation de l’état de la sécurité routière au Bénin, sans occulter les conséquences des accidents de la route sur l’économie nationale, la santé des familles et l’équilibre des entreprises. Dans son allocution, le directeur général du Cnsr, Joseph Bocco, s’est réjoui de la création dans notre pays, de ce réseau, étant donné que le Bénin s’est doté depuis plus de vingt (20) ans, des questions de sécurité routière. En créant ce réseau, a-t-il signalé, l’Assemblée nationale vient renforcer le cadre actuel de la gestion de la sécurité routière au Bénin. Le député Lucien Houngnibo, coordonnateur du Réseau des parlementaires pour la sécurité routière, a d’abord recadré l’enjeu des actions de ce réseau, face à la réalité brutale des sinistres routiers, qui entend parvenir à une réduction d’au moins 50% des accidents de la route à l’horizon 2020. C’est dans ce créneau qu’il a déclaré qu’au sein des entreprises, les accidents de circulation constituent un sérieux problème de santé. Ainsi pour ce dernier, le transport en commun dans notre pays, est fortement alimenté par l’usage des engins à deux roues, malgré l’impressionnante augmentation du parc automobile. D’où la nécessité, selon le coordonateur Houngnibo, de mieux connaître, la fréquence moyenne des accidents de la circulation, leur taux de gravité, les niveaux d’implication de chaque type d’usagers afin de mieux participer à la sécurité des populations. Toujours au cours de ces assises, une communication assurée par le modérateur, le député Gilbert Bagana, a permis aux participants à cet atelier, de mieux comprendre tant sur le fond que sur la forme l’état des lieux. Il faut dire que selon le rapport mondial sur la prévention des traumatismes dus aux accidents, environs 1,3 millions de personnes décèdent dans le monde. On enregistre de ce fait, 3000 décès par jour et 50 millions de blessés. Pour le cas du Bénin, 5986 accidents sont enregistrés, dont 2434 blessés graves et 2764 blessés légers.