Dans une interview relayée par l’Agence Ecofin Diène Farba Sarr, directeur de l’Agence nationale pour la promotion des investissements (Apix) au Sénégal affirme : « la lutte implacable contre la corruption et la traque des biens mal acquis » a permis de doubler le volume des investissements au Sénégal à 710 millions €.
Il dit : « En 2011, il y avait 166,2 milliards FCFA d’investissements. Nous avons doublé les investissements à un niveau de 467,8 milliards FCFA en 2012 et au premier semestre de 2013, les intentions d’investissements au Sénégal ont atteint 220,5 milliards CFA (340 millions €).
Ainsi comme on peut le constater, en peu de mois les prouesses de Macky Sall au Sénégal sont énormes. Le nombre d’investissement directe dans son pays est nettement supérieur à celui du Bénin en cinq ans. C’est à dire de 2006 à 2011.
Que dire alors des gouvernants banquiers qui gère le Bénin depuis sept ans ? Surtout qu’on ne cache pas le retard du Bénin dans son aspiration à être un pays émergent par rapport à la crise économique internationale. Ce refrain tant ressassé par nos gouvernants ne tient plus la route. Il est caduque car outre le Sénégal, et malgré cette même crise économique mondiale, le volume des investissements en Cõte d’Ivoire, un pays en pleine instabilité politique, ne cesse de croître considérablement. Pendant ce temps, tout repose sur le verbe en République du Bénin. Des effets d’annonce ici et là sans résultat concret. Il sied qu’on se regarde dans la glace pour voir la réalité en face.
Halte donc au bavardage et allons à l’essentiel.