La 4ème édition des jeux universitaires du Bénin a pris fin samedi dernier à Porto Novo. Cette compétition a vu, en football, le sacre de l’Université d’Abomey Calavi (Uac) et en basket-ball, de celle de Bordeaux (France). Elles succèdent ainsi respectivement à l’Injeps et à l’Upib.
L’université d’Abomey-Calavi et celle de Bordeaux (France) planent sur les jeux universitaires du Bénin. Finalistes malheureux lors de la dernière édition, ces deux universités ont cette fois-ci pris leurs revanches. Au football, l’Uac avait rendez-vous avec le tenant du titre Injeps. Mais, « mieux organisés », selon Marc Fadaïro, l’un des responsables de cette équipe, les étudiants d’Abomey-Calavi n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires de l’Injeps. Dominateurs dans tous les compartiments du jeu, c’est grâce à l’unique but de Bienvenu Winsouvi, marqué à la 20ème minute qu’ils ont pu remporter le match. Ce qui leur permet de mettre fin à cette série de participation à ces jeux sans succès. « Nous avons toujours voulu gagner sans y parvenir. Cette fois, c’est fait et j’en suis très fier », a confié Médard Tottin le capitaine de cette formation visiblement très heureux de ce sacre. Pour ce qui est du basket-ball, c’est l’unique université invitée qui a dicté sa loi. Les basketteurs de Bordeaux, par un jeu d’un niveau remarquable ont survolé la compétition. En finale où ils ont affronté leurs homologues de l’université d’Abomey-Calavi, c’est par le score de 52-46 qu’ils ont pu s’imposer. Il y a un an, ils avaient été battus à ce stade de la compétition par les étudiants de l’Upib.
Tout est bien qui finit bien
Cette 4ème édition des jeux universitaires a regroupé plusieurs étudiants venus de plus de 10 établissements. Avec leurs équipes respectives, à savoir au football, l’Injeps, l’Ecole normale supérieure (Ens), le Centre universitaire de Porto Novo (Cup), le centre universitaire de Djougou (Cu Djougou), l’Epac, l’Uac, l’Ucao, Houdégbé North American university du Bénin (Hnaub), l’institut universitaire de la technologie (Iut Lokossa) et l’institut supérieur de management (Ism-Adonaï) et au basket-ball, l’université de Bordeaux, l’Ens, l’Eneam, l’université de Parakou, l’Epac, l’Injeps, le Cup, l’Uac, l’Hnaub, l’Iut Lokossa, ces jeunes ont offert du spectacle par la qualité de jeu non moins appréciable qu’ils ont développée. Ce qui a d’ailleurs suscité les encouragements du ministre des sports, Didier Aplogan dans son discours de clôture. « Je félicite les vainqueurs et encourage les perdants. Car, ils n’ont pas démérité », a-t-il lancé. Selon lui, il y a un an de cela, les universités d’Abomey-Calavi et de Bordeaux étaient des vaincus et aujourd’hui elles s’arrogent les titres. « C’est la preuve qu’elles ont travaillé. Alors, je vous invite tous au travail pour une organisation réussie l’année prochaine », a-t-il conclu.