Le dossier sur l’assassinat du 1er président de la Cour d’appel, le magistrat Sévérin Coovi se poursuit. Au 8e jour, c’est le nommé Ernest Lalou qui a comparu à la barre pour informer la Cour de ce qu’il sait sur l’assassinat de Sévérin Coovi.
Ernest Lalou, est le 1er à comparaître à la barre en cette 8e journée de la session supplémentaire de la cour d’assisses. Arrêté au lendemain de l’assassinat du juge Coovi, il a affirmé n’être ni mêlé ni de près, ni de loin à cet assassinat. La partie civile s’est interrogée sur les motifs pour lesquels le magistrat Coovi a été humilié de cette façon dans ses observations. L’avocat Alfred Pognon, de la partie civile, a souligné que c’est un devoir pour la jutice que la lumière soit faite sur ce cas d’assassinat. La Cour a approuvé la comparution du procureur de la république, Nicolas Biao sur demande des avocats. Aussi a-t-elle demandé la comparution des frères de Clément Adetona. L’avocat général n’a trouvé aucun inconvénient pour que comparaissent Achille et Désiré Adetona.
A la barre, plusieurs témoins se sont succédé ce lundi 14 juillet 2014. Le Secrétaire général du Ministère de la justice, le premier Adjoint au Maire de Parakou, Alidou Mohamed Nonsou se sont succédé aussi à la barre. Pour ce dernier qui représente la personne morale, il a souhaité revenir le lendemain avec les documents pour éclairer la cour sur certaines préoccupations. A sa suite, c’est un autre témoin, Arnaud Houéto qui a fait des témoignages. Il affirme ne rien savoir sur ce dossier d’assassinat. Appelé à la barre, Arnaud Houéto n’a reconnu aucun des trois inculpés à lui présenter. Pour une énième fois, l’inculpé Clément Adetona a déclaré qu’il ne dira que la vérité. Ce que Huguette Balley Falana, la présidente de la Cour a souligné que ni le mensonge et la vérité de Clément Adetona n’ont pas pu faire évoluer les débats. « C’est le vide » Avant la fin de la journée, l’inculpé Amadou Ramane, à la barre, n’a fait que défendre son innocence. L’audience de ce lundi a pris fin plus tôt que d’habitude.