La salle des fêtes de Magic Land a servi de cadre hier mercredi 16 juillet 2014, au déroulement d’une conférence publique. Organisée par le Docteur Emmanuel YEHOUESSI avec le soutien du Groupe APPM dirigé par Athanase BOCCO, représentant exclusif des laboratoires AJANTA Pharma au Bénin, celle-ci a eu pour thème : « Serment d’Hippocrate, exercice médical et Economie ». L’objectif de cette conférence selon son initiateur, est de parvenir à terme, à mettre en place des structures de santé fonctionnelles en exploitant au maximum, les compétences médicales béninoises qui restent sous-exploitées.
C’est devant un parterre de personnalités, de professionnels des médias et d’invités divers que s’est déroulée la conférence publique organisée par le Docteur Emmanuel YEHOUESSI. Au présidium de cette conférence, on note les présences de : Boniface GUEDEGBE, Président de l’Ordre des médecins du Bénin, Sunil MATHO, représentant régional des laboratoires AJANTA PHARMA et Mme DURAND Pelegrine, Superviseur général de AJANTA PHARMA. Dans le public, on note les présences d’éminentes personnalités du monde de la médecine à l’instar du Professeur Eusèbe ALIHONOU, des personnalités de rang remarquable et les professionnels des médias.
Pour le communicateur
Pour le cardiologue Emmanuel YEHOUESSI dont la communication a porté sur le thème : « Serment d’Hippocrate, exercice médical et Economie », le serment d’Hippocrate « est un condensé du code de déontologie médicale », c’est « un véritable monument» subdivisé en trois parties : l’invocation des ancêtres, les devoirs des médecins et l’imprécation. Selon ses explications, le médecin doit avoir reçu une solide formation clinique et déontologique. Seulement, fait-il remarquer, si la formation clinique du médecin ne souffre pas de grandes insuffisances, celle déontologique manque souvent à l’appel. Ce qui est de nature à desservir les populations, principales bénéficiaires de leurs services. Ces derniers ont en effet intérêts à ce que l’éthique et la déontologie soient au rendez-vous dans le corps médical, à ce que les médecins soient bien formés et compétents ; ils ont le droit à l’information et le coté économique ne doit pas constituer un goulot d’étranglement. C’est pourquoi selon le Docteur YEHOUESSI, il est nécessaire d’avoir un Ordre professionnel des médecins, qui aura pour mission de veiller aux intérêts des patients. Il a en outre évoqué la création d’un Conseil National des médecins comportant diverses commissions techniques qui sera chargé d’œuvrer pour la croissance de la qualité de vie. Il a conclu sa communication en laissant comprendre qu’«Exercer la médecine sans éthique, n’est que ruine de l’homme », ceci à l’aune de ces mots d’un philosophe qui affirmait que « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».
Des interventions
Le représentant du ministre de la santé Dorothée KINDE-GAZARD, a exprimé de vive voix le soutien de la ministre à l’initiative du Docteur Emmanuel YEHOUESSI. Il a martelé que la santé ne doit pas être l’affaire des seuls médecins, mais de tout le monde. C’est en cela qu’il apprécie à sa juste valeur la présence des professionnels des médias à ce rendez-vous.
Pour Athanase BOCCO, Directeur général du Groupe APPM, représentant exclusif des laboratoires AJANTA PHARMA au Bénin, le soutien apporté à l’organisation de cette conférence publique est une manière de participer à l’information des populations. « Le problème de l’Afrique, c’est la communication dans le domaine sanitaire », a-t-il précisé avant d’annoncer qu’au terme de cette deuxième édition d’organisation de conférence publique sur la santé, que sa structure s’engage à soutenir les communications de tout médecin qui en ferait la demande.
A noter que les participants à cette conférence publique sur la santé ont eu l’occasion de poser des questions au communicateur pour une meilleure compréhension du thème qui a été au cœur de cette conférence. Ainsi, des cas concrets de commercialisation de la médecine ont été dénoncés par certains intervenants, des cas de maltraitance des patients, les voies de recours qui s’offrent aux patients dans les cas de maltraitance et bien d’autres questions ont été abordées.
