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Deuxième marche des magistrats sur l’Assemblée nationale : Mathurin Nago encore absent, son DC, le SGA et le commandant militaire renvoyés
Publié le vendredi 18 juillet 2014   |  L'Evènement Précis


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© Autre presse par DR
Assemblée nationale du bénin
Photo: Mathurin Nago, Président de l’Assemblée Nationale


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Pour la deuxième fois, les magistrats appuyés par toutes les confédérations et centrales syndicales, partis et mouvements politiques ainsi que quelques personnalités de la société civile ont marché sur l’Assemblée nationale hier jeudi 17 juillet comme prévu. Ils protestent toujours contre la proposition de loi modifiant l’article 18 de la loi portant statut des magistrats en République du Bénin. Comme on pouvait s’y attendre, le président de l’Assemblée nationale, de même que les membres de son bureau n’étaient pas au rendez-vous. C’est encore le directeur de cabinet du président de l’Assemblée nationale, Comlan Dadégnon accompagné du secrétaire général administratif, Mahamadou Allassane et du commandant militaire du parlement qui sont allés à la rencontre des protestataires, et une nouvelle fois, ils ont été éconduits. Les magistrats estiment que le DC et sa suite ne sont pas des élus et que, par conséquent, ils ne sont pas habiletés à recevoir leurs motions. Rendez-vous est une nouvelle pris pour le 24 juillet prochain pour une nouvelle marche. Michel Adjaka, le président de l’Union nationale des magistrats (Unamab) a déclaré que cette fois-ci, la motion de protestation des magistrats sera lue, quel que soit celui que le parlement enverrait pour les recevoir.

Michel Adjaka, président de l’Unamab
« …Je vous remercie pour avoir répondu aussi nombreux à cet appel de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab). Nous avons marché le 10 juillet 2014. Nous avons marché aujourd’hui 17 juillet 2014. A chaque fois, l’Assemblée nationale, notamment, le bureau nous a répondu par le mépris. Ce mépris ne nous gêne pas du tout. Nous devons continuer par marcher parce que le but d’une manifestation comme la marche n’est pas seulement de délivrer un message à l’autorité, mais c’est aussi d’exprimer et de partager son opinion, son ras-le-bol, son indignation avec toute la population. Nous l’avons fait et ce fut un succès sur tout le parcours vu les ovations que nous avons enregistrées de Ouando jusqu’à l’esplanade de l’Assemblée nationale. Si nous rengainons maintenant, les députés sont en train de nous guetter pour introduire en catimini cette proposition de loi en plénière et la voter. C’est pourquoi le bureau exécutif de l’Union nationale des magistrats du Bénin (Unamab), par ma voix, vous demande de continuer par soutenir le pouvoir judiciaire qui est revenu aujourd’hui à la rencontre du pouvoir législatif qui a boycotté son invitation. Je vous demande sincèrement et concrètement de revenir, comme nous l’avons fait aujourd’hui, le jeudi 24 juillet 2014 et nous allons cette fois-ci délivrer, même si le président de l’Assemblée nationale n’est pas là, certainement, le message à ceux que nous allons rencontrer. Ce que nous allons aussi faire, c’est de poursuivre toujours la mobilisation. Continuons par mobiliser afin qu’il y ait plus de monde chaque fois que nous réitérons cette marche parce que c’est une marche citoyenne. Si le texte n’est pas retiré du circuit législatif, nos marches n’auront rien fait. Donc, nous allons venir ici autant de fois que nécessaire pour que le texte soit retiré ou rejeté du circuit législatif. Je vous remercie… » .

Hugues E. PATINVOH

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