L’affaire « Epine dorsale » du nom d’un vaste projet sous-régional dont l’opérateur économique Samuel Dossou-Aworet se réclame la paternité, est devant la justice. Hier lundi 21 juillet 2014, les avocats des parties en litige ont plaidé. Mais le ministère public, lui, prend ses réquisitions le lundi sous huitaine.
Le procès portant sur le dossier « Groupe Petrolin contre Groupe Bolloré et Etat béninois » ou encore désigné affaire « Epine dorsale » évolue progressivement. Le Groupe Petrolin entend faire cesser entre autres les situations de voie de fait et de trouble manifestement illicite dont il accuse l’Etat béninois et le Groupe Bolloré dans la gestion du projet « Epine dorsale ».
Pour ce faire, il a saisi le juge des référés civils, pris en formation collégiale. Et hier, les avocats des trois parties en litige ont fait part de leurs prétentions devant la juridiction collégiale présidée par Williams Kodjo-Kpakpassou qui avait à ses côtés Ulrich Togbonon et Christian Adjakas.
Mes Cyrille Djikui, Saturnin Agbani et le cabinet Brabant de Paris constituent le collège des avocats du Groupe Petrolin. Mes Cakpo Assogba, Maximin Attindéhou et Gilbert Attindéhou défendent le Groupe Bolloré. L’Etat béninois, lui, a fait recours au service des avocats Ibrahim Salami et Rafikou Paraïso. Ce lundi, les avocats de la défense ont soulevé plusieurs exceptions qui annoncent un procès plutôt mouvementé. Mais il va falloir attendre d’abord le lundi 28 juillet 2014, date à laquelle le ministère public présente ses conclusions.