Yayi Boni : « papa » de Fatouma !? #aCotonou

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Yayi Boni : « papa » de Fatouma !?

Publié le mardi 22 juillet 2014 | Le Matinal

© APA par Saliou Amah
Visite d`amitié et de travail du président Yayi Boni à Abidjan
Mardi 11 Mars 2014. Abidjan. Dans le cadre de la visite d`amitié et de travail, qu`il effectue en Côte d`Ivoire, le président béninois Yayi Boni a été reçu en audience par son homologue ivoirien Alassane Ouattara. Ph : Yayi Boni

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Le peuple béninois est tombé à la renverse d’entendre la ministre de l’Agriculture, Fatouma Amadou Djibril dire sur les écrans, qu’il peut être accordé au Président Yayi Boni, un troisième mandat présidentiel !!! Si cette dérive verbale ne dénote pas d’une hérésie ambiante qui ne satisfait que les esprits triviaux en mal de sensation, elle ressemble fort bien à l’attitude d’un individu qui a perdu la raison ou se mélange les pédales !

Comment est-il possible qu’une ministre de la République, sachant lire entre les lignes, puisse penser, un instant qu’après deux mandats présidentiels, le peuple béninois puisse, de nouveau, accorder à son maître un 3ème mandat présidentiel pendant que les articles 42 et 44 de la loi fondamentale sont assez explicites sur le sujet : « …Nul ne peut faire plus de deux mandats… ». Mais la langue a-t-elle fourchu à Fatouma Amadou Djibril qui ne s’embarrasse pas d’appeler son président de la République par le nom de « papa » ? A-t-on besoin de s’avilir à ce niveau pour espérer bénéficier des grâces de son maître pendant qu’on sait que l’on est sur un siège éjectable ? Cette dame qui s’embourbe, de jour en jour, dans les dédales du coton pourri de la campagne cotonnière de l’édition 2013-2014, semble ne vouloir reculer devant quelque disposition constitutionnelle, pour peu que son champion demeure le souffre-douleur de ses compatriotes. Décidément, comme l’a proclamé le Rapporteur de la Conférence nationale des forces vives de février 1990 au Bénin : « … quand l’intelligence déserte le forum, la médiocrité s’installe et c’est la faillite des hommes ». Feuilleton à suivre dans ce ministère dont la gestion, ces derniers temps, souffre d’une incompétence inouïe qui crée plus de problème à l’émergence du Bénin tant proclamée par le « Baron d’Ararouna ». A demain…

Emérico Adjovi

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