Paru aux éditions «Plumes Soleil», le roman «Presqu’une vie» de la journaliste Carmen Toudonou est désormais disponible.
Il a été lancé hier au Conseil national des chargeurs du Bénin (CNCB) à Cotonou. Sur 205 pages, l’auteure du roman met le projecteur sur son héroïne désignée pour subir le diktat de ses parents acquis à la tradition et donc réfractaires à toute idée de modernité. Subdivisé en 9 différentes parties, ce roman plonge le lecteur au cœur de la vie de la femme rurale.
Une vie qui, pour la plupart du temps, se trouve sacrifiée, donc arrachée au bonheur pour avoir été celle d’un être femelle. L’héroïne du roman, soudainement interrompue dans ses études pour être admise dans un couvent se verra plus tard privée des délices de l’amour.
Etant entendu qu’à sa place, ses géniteurs, notamment, son père, investi de la très forte autorité parentale lui imposera Henri comme mari. Une enfance arrachée à l’éducation, une adulte privée d’amour, Carmen Toudonou qui se fait le porte-voix de cette héroïne à travers son tout premier roman entend répondre à deux objectifs. Le premier, selon ses explications, c’est celui de donner corps à sa passion d’écrire.
e second, c’est celui de se réinventer et de réinventer par son écriture. Deux objectifs qui semblent être atteints vu les élogieuses appréciations apportées à l’œuvre par les uns et les autres à l’occasion de son lancement.
elon le journaliste-écrivain, Eustache Florent Hessou par exemple, « le texte de Carmen est un texte bien élaboré, bien préparé et très secoué qui démontre à merveille, la rigueur avec laquelle l’auteure traite tout ce qu’elle entreprend ».
Et c’est un avis que partagent aussi bien la directrice de la radio nationale que le présentateur du livre, Gaston Zossou, l’ancien ministre béninois de la Culture. Pour la directrice de la radio nationale, le soin observé dans l’écriture de ce roman indique bien le caractère de femme rigoureuse et dévouée au travail bien fait qu’est son auteure. Une auteure que Gaston Zossou promet déjà à la cime du monde littéraire.
« Si elle persévère à écrire comme elle l’a fait maintenant, elle va nous donner un nom. Elle va nous décrocher un grand prix. Un vrai prix et non un prix tropicalisé.
Je veux parler d’un grand prix comme le Prix Goncourt », a-t-il fait savoir avant de laisser libre court à la vente à l’américaine de l’œuvre. Une opération que le maire Mathias Gbèdan a emportée avec une somme de 300.000 FCFA.