Au sujet d’un 3ème mandat de Yayi 2: Le ministre Abiola récuse les propos de Fatouma Djibril #aCotonou

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Au sujet d’un 3ème mandat de Yayi 2: Le ministre Abiola récuse les propos de Fatouma Djibril

Publié le mercredi 23 juillet 2014 | Le Matinal

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Hommage à Nelson Mandela
Jeudi 12 Décembre 2013, Palais des Congrès, Cotonou : L’Ambassade d’Afrique du Sud au Bénin organise une séance de prières en mémoire de l’ancien Président Sud-Africain Nelson Mandela Photo : M. François Abiola, Ministre de l`Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

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Le ministre d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur, François Abiola n’est visiblement pas sur la même longueur d’onde que la ministre de l’Agriculture. Lundi 21 juillet 2014 sur l’Ortb, il a semblé apporter un démenti aux déclarations tendancieuses faites par Fatouma Djibril au sujet d’un 3ème mandat de Yayi.

« Elle (la ministre de l’Agriculture, Fatouma Djibril, Ndlr) s’est laissée aller à un engouement qu’on ne peut pas qualifier… Il faut qu’on soit sérieux… C’est grave, une déclaration pareille ». Ce sont les commentaires du ministre François Abiola sur les déclarations faites dimanche dernier par Fatouma Djibril sur Canal 3 Bénin à propos d’un troisième mandat de Yayi Boni.

La ministre de l’Agriculture avait en effet fait croire qu’en 2016, c’est au peuple de décider si Yayi doit partir. Elle avait poursuivi en annonçant à mots à peine voilés que des cotonculteurs entreprendront bientôt des marches pour la même cause. François Abiola a presque battu en brèche ces idées saugrenues.

A l’en croire, le Chef de l’Etat n’est pas demandeur d’un troisième mandat. A tout le moins, les déclarations du ministre d’Etat sonnent comme un démenti. Fatouma Djibril est publiquement désavouée.

Un gouvernement balbutiant

Si l’on s’en tient aux propos de François Abiola, elle n’est plus digne de confiance, car elle a mis à mal la cohésion du gouvernement.

La ministre de l’Agriculture ne mérite plus ni la confiance de ses collègues ni celle du Chef de l’Etat et devrait en temps normal en tirer les conséquences. Elle devrait déposer le tablier. Mais, d’un autre point de vue, les deux prises de positions sont symptomatiques du dysfonctionnement qui caractérise le gouvernement. Ça ne tourne pas rond au sein de ce régime. Ce triste spectacle démontre à n’en point douter que le gouvernement manque de coordination. Et certainement, la question du départ ou non du Chef de l’Etat du pouvoir en 2016 est toujours en débat.

Yayi Boni s’est certes engagé à respecter la Constitution du 11 décembre 1990 en 2016, mais dans son proche entourage des esprits malins nourrissent d’autres rêves. Mieux, les sorties médiatiques des deux derniers jours pourraient bien être des artifices pour endormir le peuple. Face à ces manœuvres, la veille citoyenne doit être renforcée afin de débusquer et combattre les plans monstrueux montés contre le peuple.

Allégresse Sassé

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