Il y a quelques jours, les usagers de la route se sont réjouis de la suppression des postes de contrôle policier sur les axes routiers.
Une décision selon des sources policières qui relève de l’application des normes et réglementations de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine(Uemoa). Mais depuis le jeudi 17 juillet dernier, force est de constater le grand retour des forces de l’ordre aux postes habituels.
Les hors la loi et autres indélicats qui ont pu se réjouir de la disparation des barrières policières devraient retenir leur souffle. Le « quartier libre » n’aura duré que quelques jours. Entrée dans sa phase active le samedi 12 juillet 2014, l’opération visant à limiter les postes de contrôle sur les axes routiers est déjà remise en cause.
En effet, c’est suite à une descente d’une commission interministérielle composée des ministères de la Défense et celui de l’Intérieur sur le terrain qu’il a été déploré la prédominance des postes de contrôle sur nos voies publiques. Le samedi 12 juillet 2014, la décision de réduire ces postes est tombée.
Ainsi, de l’entrée du pont de Porto-Novo à la hauteur de saints Pierre-Paul sans oublier Danto, tous les dispositifs sécuritaires ont été enlevés. Selon l’officier de paix de deuxième classe, chef service circulation au commissariat central de la ville de Porto-Novo, Badibo Désiré, il n’y a pas d’ancienne ni de nouvelle décision, la police est dans son rôle pour la sécurité, pour permettre à la population de vaquer librement à ses obligations.
‘’Nous sommes des exécutants, nous travaillons sur instruction, nous ne prenons aucune décision de nous-mêmes. C’est vrai qu’on a déblayé les postes, on a enlevé les chicanes, les policiers se sont repliés mais si vous les voyez là aujourd’hui, c’est leur présence qui est demandée et ils ont reçu de nouvelles instructions.
Ils ne sont plus là pour encombrer les voies, mais pour que les choses se passent bien’’, a clarifié le chef service circulation au commissariat central de la ville de Porto-Novo.
A la frange de la population qui n’aurait pas compris ce système, l’autorité reconnaît que cette population n’est pas dupe et qu’elle est consciente de ce qu’elle doit être sécurisée. Levant un coin de voile sur le rançonnement qui leur est toujours reproché, il n’exclut guère le fait qu’il y ait des brebis galeuses mais souligne-t-il tout de même des policiers loyaux qui accomplissent leur mission sans abnégation. Au total, l’officier de paix de deuxième classe, invite la population au discernement.