Après leur courte victoire (1-0) de dimanche dernier face aux Flammes de Malawi dans le cadre des troisièmes tours qualificatifs des éliminatoires de la Can Maroc 2015, Didier Ollé Nicole et les Ecureuils ont repris depuis trois jours les entraînements, mais toujours dans les mêmes conditions pénibles.
Se rendre aux entraînements sans bus. C’est désormais le lot quotidien des Ecureuils du Bénin. Les joueurs qui ont repris les entraînements pour le compte du match retour Malawi-Bénin dans le cadre des troisièmes tours qualificatifs des éliminatoires de la Can Maroc 2015 travaillent dans des conditions périlleuses. Après les problèmes relatifs aux repas qui ont fini par être réglés à l’Hôtel où ils sont hébergés, c’est l’éternelle question de bus pour le déplacement qui n’a jamais trouvé de solution. Les joueurs de l’équipe nationale du Bénin continuent d’aller aux entraînements en « pièces détachées ». Pas un bus digne du nom qui puisse leur faciliter le déplacement de l’Hôtel vers le lieu où ils devraient tenir leurs séances d’entraînement. Le spectacle est triste et désolant lorsqu’on voit des joueurs venir dans des véhicules banalisés et d’autres entassés dans un minibus de l’Hôtel. Ces conditions créées aux joueurs ne peuvent permettre d’obtenir d’eux un résultat satisfaisant. En principe, pour une rencontre de cette envergure qui, il faut le rappeler, va qualifier le Bénin pour les phases de groupes aux côtés des Aigles du Mali, des Fennecs d’Algérie et des Antilopes Walyas d’Ethiopie, de très bonnes conditions devraient être créées aux joueurs afin de tirer le maximum d’eux. L’équipe nationale, c’est quand même la vitrine du Bénin. Et cela ne fait pas honneur de voir des joueurs de l’équipe nationale arriver à l’entraînement en « Taxi ». Contactés, les responsables de la Fédération béninoise de football ont reconnu qu’un bus a été commandé par l’ancien bureau exécutif conduit par Anjorin Moucharafou. L’administration étant une continuité, malheureusement ou heureusement, celui qui a gagné ce marché de bus est élu vice président de l’actuel bureau et pourtant, les Ecureuils sont toujours sans bus. En marge de ce bus commandé et qui garnit les parcs en Chine, le ministère devrait jouer sa partition en mettant à la disposition de l’équipe un bus pour la circonstance. Joint au téléphone, le responsable du ministère des sports qui a en charge le dossier a promis qu’un bus sera mis à la disposition de l’équipe dans les prochaines heures. Mais quand précisément ? On ne saurait le dire. Toujours est-il qu’au moment où nous mettions sous presse cet article, les Ecureuils du Bénin n’ont toujours pas de bus pour se rendre à l’entraînement. Alors, que peut-on attendre d’une équipe qui se prépare dans de telles conditions. Bien malin, qui pourra nous le dire.