On a d'abord cru que le scandale, révélé fin juin, n'éclabousserait que Niamey. Mais l'enquête a mis au jour un vaste réseau présumé de commerce de nouveau-nés qui se joue des frontières.
Les enfants ont été maintenus au domicile de leurs "parents". Au coeur de l'énorme scandale du trafic présumé de nourrissons qui secoue le landerneau nigérien, ils auraient pu faire l'objet d'un placement. Douze mères et leurs cinq époux ont été écroués, mais les autorités judiciaires ont estimé que la vingtaine de gamins ne couraient aucun danger.
Contrairement à ces centaines d'autres, nés comme eux dans les désormais célèbres "usines à bébés" nigérianes et destinés au travail domestique, à la prostitution et parfois aux crimes rituels. Tout commence en octobre 2013, à Niamey, lors du grand baptême organisé pour les jumeaux d'un inspecteur de police. Problème : nul n'a jamais vu son épouse enceinte, et les journaux signalent régulièrement la découverte d'usines à bébés au Nigeria.... suite de l'article sur Jeune Afrique