Les Béninois peuvent à présent comprendre que l’audit conduit par le gouvernement relatif au siège inachevé du Parlement à Porto-Novo après environ 14 milliards engagé, ne relève pas les incidences financières. Seulement, le rapport présenté au Chef de l’Etat ne certifie que la solidité ou non de l’édifice.
Les Béninois se souviennent que la boutade qui a irrité tout le monde en son temps est la proposition du Chef de l’Etat de raser l’éléphant blanc du siège du Parlement qui trotte à la descente du pont à l’entrée de Porto-Novo. Eh bien, l’idée suit son cours. Et le rapport du cabinet dont il s’agit actuellement n’est rient d’autre qu’un rapport sur l’état physique du bâtiment. On peut donc conclure que l’idée de raser l’édifice existe encore.
Car, si le rapport venait à parler de risque au sujet de l’édifice d’un coût d’environ 14 milliards de franc CFA, c’est bien possible que le gouvernement qui fonce tête baissée dans la plupart des dossiers décide ainsi de faire crouler 14 milliards. On en est encore à mille lieux de connaitre les fautifs dans ce dossier en ce qui concerne la manne financière engloutie. Il ne s’agit donc pas d’audit financier pour que l’on constate qui sont ceux qui ont pris de l’argent dans ce processus et pour quelle mission ou quel service.
Les Béninois doivent alors attendre encore pour savoir quels sont les ministres qui ont bouffé dans le dossier, quels sont les députés qui ont gagné des marchés, quels directeurs généraux ont été mouillés, quelles sont les hautes et très hautes personnalités qui ont été mouillées de billets de banque dans le dossier.
Or, c’est ce qui compte aujourd’hui afin de décourager à jamais les citoyens qui agiraient maladroitement lorsqu’on leur confie la gestion des fonds publics ou lorsqu’ils prennent des marchés publics. Certainement que cette présentation du ministre de l’Urbanisme pourra amener le gouvernement à œuvrer pour la salubrité publique, afin que la vérité soit sue et que les fautifs répondent de leur bévues dans ledit dossier.