On avait cru lire un rapport de l’Ige qui incriminait le Dg Houessou, nommé en Conseil des ministres par le Chef de l’Etat. Mais le communiqué du Conseil des ministres semble trouver un autre bouc émissaire de la gabegie à la Sonacop.
Outre l’accusé, le gouvernement indexe un autre syndicaliste. Sa faute : le délit de «silence». « Cependant les faits révélés à la Sonacop, interpellent la qualité de la gouvernance syndicale dans notre pays. En effet, il a fallu l’alternance à la tête du syndicat de la Sonacop pour que les faits graves ci-dessus évoqués soient dénoncés par le syndicat. La question que le peuple est en droit de se poser est de savoir si l’ancien Secrétaire Général du syndicat, Monsieur Dieudonné Lokossou, en l’occurrence, était informé de ces faits. Si oui, pourquoi, lui si avisé, si prompt à tout dénoncer, a pu garder silence pendant tout ce temps sur des situations aussi graves et préjudiciables à la vie de l’entreprise ».Cet extrait assez surprenant du communiqué du Conseil des ministres montre le vrai visage du gouvernement. Celui d’un exécutif jamais responsable de rien mais qui cherche désespérément à rejeter ses fautes, même les plus élémentaires, sur les autres. Ici donc, c’est Lokossou qui est visé. Le Secrétaire général de la Csa-Bénin est accusé d’avoir fermé les yeux sur les prévarications dans cette maison, alors qu’il était le Sg du syndicat de la maison avant de laisser ce poste à Liamidi Soumanou. Son délit est vite trouvé : le silence.... suite de l'article sur La Nouvelle Tribune