Après la phase théorique pour maîtriser le contrôle interne dans les entreprises d’Etat, près de 25 Directeurs généraux, des Directeurs techniques des sociétés et entreprises d’Etat, des Présidents de conseils d’administration (Pca) et les Directeurs des ressources financières et matérielles (Drfm) sont, depuis hier et ce jusqu’à ce jour au Cncb à la phase d’évaluation. Une énième séance de renforcement de capacité des participants initiée par le Conseiller spécial du chef de l’Etat à la gouvernance auprès des entreprises et sociétés d’Etat, Michel Dognon. Pour lui, la séance du jour répond à la nécessité de procéder à une évaluation du système de contrôle interne étudié afin de faire le point des faiblesses et des forces. D’ailleurs, d’après le conseiller Dognon, si le système de contrôle interne étudié permet de corriger un certain nombre de défaillances en ce qui concerne la gestion des sociétés d’Etat, il a reconnu qu’il y a des aspects dudit système qui sont difficilement applicables au Bénin
Et, a-t-il noté, après près d’un mois de séances avec la cible visée, il y a eu assez de changements positifs même si, ajoute-t-il, le système du contrôle interne peut ne pas être le même dans toutes les sociétés et qu’il est important que chaque staff de dirigeants puisse adopter le système qui lui convient.
Une dynamique pour améliorer la gouvernance
Et, comme tout part du contrôle interne, la plupart des participants présents n’ont pas manqué de saluer l’initiative qui apporte un plus dans la gestion des entreprises et sociétés d’Etat. Pour les Directeurs généraux du Cncb, de la Sonapra et celui de la Lnb, la phase pratique pour évaluer leur système de contrôle interne est la bienvenue. Pour la Dg Cncb, Nadine Dako, la formation permet de déceler les raisons des contre-performances, faire le point de l’existant et prendre des dispositions pour davantage assurer un contrôle interne efficace. A cet effet, elle souhaite que cette dynamique influe sur le rendement des entreprises et sociétés d’Etat. « L’intérêt de cette formation est qu’elle crée un environnement propice à la bonne gouvernance. Après cela, il y a des choses qu’on ne pourra plus demander à un Dg et il y a des choses que le Dg ne pourra plus faire car, il sait déjà les sanctions qui l’attendent », a souligné Idrissou Bako, le Dg Sonapra. C’est d’ailleurs pourquoi, le conseiller Michel Dognon s’évertue à mettre à la disposition des Dg, Pca, Drfm des outils pour prévenir les fraudes, les fautes et les défaillances professionnelles au sein de leur société. Déjà, une mission est prévue pour sillonner les différentes sociétés et entreprises publiques à l’issue de cette phase qui prend fin ce jour afin de faire le point des besoins réels d’assistance dans l’ultime but d’améliorer la gouvernance au sein des sociétés et entreprises d’Etat.