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Fraternité N° 3660 du 4/8/2014

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Vente des chaussures de friperie à Cotonou : de petites bourses pour être à la mode
Publié le mardi 5 aout 2014   |  Fraternité


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© Autre presse
Vente des chaussures de friperie à Cotonou


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La commercialisation des chaussures friperies (tapettes, cuirs et baskets…) n’est plus un fait nouveau à Cotonou. C’est le look des jeunes béninois qui, pour être à la mode, ne se font pas prier pour se procurer ces chaussures en vogue.

Sur une toile étalée à même le sol, sont disposées des chaussures importées de diverses marques et qualités. Le marché des chaussures de friperie bât son plein sur l’esplanade extérieure du stade de l’amitié. Ces chaussures d’occasion ont des prix ont des prix en fonction de leur qualité. « 7.000F cfa », lance Abdoul, un vendeur de chaussure friperie, à un client qui vient de porter son choix sur une basket taille montante. « 2500Fcfa », débat le client, ce qui n’est pas de l’avis du commerçant qui décide de céder la chaussure à « 3000 Fcfa ». Ainsi installés à bord des atterres et autres espaces publiques et même dans les marchés, les vendeurs de chaussures friperies permettent aux jeunes béninois de se procurer des chaussures à moindre coût. « Ces chaussures nous permettent d’être à la mode malgré nos moyens qui ne nous permettent pas de nous procurer des chaussures neuves dans les prêt-à-porter et les boutiques de la place », confie une cliente. La plupart de ces chaussures de friperie proviennent des pays limitrophes tels que le Togo, le Nigéria, la Côte-d’Ivoire et le Ghana. « Le grand marché ou je m’approvisionne en chaussure est le Nigéria, c’est quand je n’arrive pas à aller à temps que je vais à Lomé. Les chaussures sont vendues en bal et le prix varie en fonction de la qualité. Le prix diffère aussi selon qu’il s’agit de chaussures en cuirs, des tapettes ou des baskets. Les prix ne sont pas uniformes. Ils varient entre 200000F cfa et 500000Fcfa. Les cuirs sont un peu plus chers. Ils sont respectivement de 400000Fcfa et 100000Fcfa et cela dépend aussi du nombre de pairs », explique Abdoul, un fripier installé sur l’esplanade du stade de l’amitié de Kouhounou. A l’en croire, une fois achetées, ces chaussures ne sont pas directement exposées à la vente après l’achat. « Avant que les chaussures ne soient exposées pour la vente, je les nettoie, puis je répare celles qui ne sont pas en bon état », déclare Catherine, une vendeuse de chaussure de friperie. Ainsi, tout en menant leurs activités, les vendeurs de friperie arrivent à satisfaire la jeunesse qui veut se chausser à moindre coût et de qualité moyenne.

Des chaussures moins coûteuses
L’engouement que suscitent chez la jeunesse, les chaussures de friperie prend de plus en plus de l’ampleur. A raison de 2000Fcfa, 3000Fcfa ou 5000Ffca la paire, on peut se procurer des chaussures. On y trouve de différente sorte de couleur et de qualité. « Je viens pour m’acheter de belles chaussures que je ne retrouve pas souvent ailleurs, et puis, ces chaussures sont moins cher par rapport à celles vendues dans les boutiques et marchés », affirme Landry, un jeune étudiant. Pour d’autres, ce sont les circonstances qui déterminent le choix des chaussures à porter. « Des fois, l’on a besoin des chaussures bien neuves et assorties pour des grandes manifestations. Mais pour les simples sorties, on s’approvisionne sur les marchés de friperie et le prix varie en fonction des chaussures choisies », déclare Jocelyne, une apprentie couturière. En effet, avec la proximité des vendeurs de chaussures de friperie, des jeunes dépensent moins pour se chausser. « J’arrive à faire d’économie en me procurant des chaussures de friperie, alors que dans les boutiques, c’est le triple qu’on dépense », dit-elle. Les chaussures de friperie sont diversement appréciées par les jeunes qui l’adoptent. « Ces chaussures vendues ici n’ont rien de comparable à celles vendues dans les prêt-à-porter. Il y a toutes les marques, c’est pour ça que je viens ici me procurer en chaussure », a-t-elle ajouté. Par la même occasion, les commerçantes et commerçants de chaussures de friperie font de bonnes affaires. « je rentre le soir avec au moins 50.000F cfa par jour. Parfois, mes recettes vont jusqu’à 180.000Fcfa », souligne Catherine, une vendeuse de chaussure de friperie à Dantokpa. Avec la commercialisation des chaussures de friperie, vendeurs et acheteurs arrivent mutuellement à économiser.


Sandric DIKPE (Stag)

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