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La Nation N° 6042 du 5/8/2014

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Chaire Unesco des droits de la personne et de la démocratie de l’UAC : Le traitement sociétal de la corruption au cœur d’un colloque
Publié le mercredi 6 aout 2014   |  La Nation




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Dans le souci d’offrir un espace de débats critiques en matière de lutte contre la corruption, la Chaire Unesco des droits de la personne et de la démocratie de l’Université d’Abomey-Calavi a organisé, hier lundi 4 août à Cotonou, une manifestation scientifique relative au «traitement sociétal de la corruption».
L’initiative est financée par le Conseil scientifique de l’UAC à travers le «Projet Trascob».


La corruption, phénomène social qui gangrène la société et détruit les économies trouvera-t-elle un jour son remède ? La question reste d’actualité et continue de préoccuper les milieux des intellectuels.Hier lundi 4 août, la Chaire Unesco des droits de la personne et de la démocratie de l’Université d’Abomey-Calavi, a organisé une manifestation scientifique sur le sujet. Elle est relative au «Traitement sociétal de la corruption».Parlant du phénomène, le titulaire de la Chaire Unesco des droits de la personne et de la démocratie, Noël Gbaguidi, a indiqué qu’il s’agit d’un fléau social qui, depuis les indépendances, préoccupe les citoyens. «Magistrats, chercheurs, politiques…, tous contribuent à son éradication. Mais le phénomène résiste et entrave le développement économique et devient un véritable danger pour la démocratie», s’est inquiété le titulaire de la Chaire Unesco qui déplore la résistance du phénomène face à tous les instruments juridiques et autres mécanismes déployés. Il a par ailleurs, rassuré que les réponses proposées au terme des assises seront consignées dans les actes du colloque.Pour sa part, le représentant de l’Autorité nationale de lutte contre la corruption, Guy Ogoubiyi, s’est réjoui de l’initiative. Il explique que la lutte contre la corruption ne saurait être l’exclusivité d’un groupe. «Puisque les dénonciations, les caméras cachées et autres…. n’ont rien pu, cela devient l’affaire de tous», soutient-il, en évoquant de nouvelles approches. Au nombre de celles-ci : la lutte contre l’impunité, la volonté politique et la mise sur pied d’une structure qui pourra venir en aide aux citoyens souvent écrasés par la puissance de l’administration. En tout cas, «Il n’y a pas de remèdes standards. Toutes les recherches sont les bienvenues», a-t-il conclu.Quant au professeur Maxime da Cruz qui procédait à l’ouverture des assises, il rappelle que la réflexion fait partie des missions de l’université. C’est ce qui justifie son implication dans cette lutte. «Sans réflexion, il n’y a pas de traitement sérieux du problème», a-t-il indiqué. Il dit sa conviction de voir le phénomène éradiqué un jour. «Certes, le phénomène ressemble à un serpent de mer. Mais il pourra être maîtrisé un jour», confie le vice-recteur de l’UAC qui ajoute qu’aux différents obstacles, il faudra opposer la volonté. «Trouver les voies et moyens pour que tous les citoyens soient égaux devant la loi… Finir avec les super citoyens». Maxime da Cruz souhaite que les fruits des travaux puissent apporter une solution au problème.Plusieurs communications ont meublé les assises. Elles portent entre autres sur : la découverte de la corruption ; les perfections sociales de la corruption chez les acteurs de l’Université d’Abomey-Calavi ; l’internationalisation du concept de corruption au Bénin ; le traitement judiciaire de la corruption ; les mécanismes non institutionnels de la lutte contre la corruption au Sénégal… Soulignons que les assises sont soutenues par le Centre d’étude et de recherche en droit et institution judiciaire (CREDIJ) et le Centre d’études de formation et de recherche en développement (CEFRED).

Par Sabin LOUMEDJINON

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