Lors d'une décevante conférence de presse de clôture du sommet États-Unis-Afrique, le président américain a annoncé un renforcement de son aide à plusieurs pays confrontés aux groupes terroristes. Il a aussi annoncé un soutien financier pour la mise en place d'une force africaine de réaction rapide aux crises.
Il est arrivé avec près d'une heure et demi de retard... pour évoquer de nombreux sujets qui n'intéressaient pas directement le continent. Pour sa conférence de presse de clôture de ce premier sommet États-Unis-Afrique, Barack Obama a déçu. Questionné par des journalistes américains - préalablement sélectionnés par la Maison Blanche - sur la politique intérieure, la crise en Ukraine ou encore le conflit à Gaza, il n'a que trop peu parlé des conclusions de ses réunions avec ses homologues africains, qui venaient de s'achever.
S'il n'en a pas dit beaucoup, le président américain a tout de même fait quelques annonces. Les deux plus importantes concernent la politique de coopération sécuritaire des États-Unis en Afrique. La première est le lancement d'une nouvelle "Initiative pour la sécurité et la gouvernance", qui ciblera six pays : la Tunisie, le Mali, le Niger, le Ghana, le Nigeria, et le Kenya. Dotée d'une enveloppe de 65 millions de dollars sur la première année, celle-ci aura pour but de former et renforcer les forces armées nationales face à la menace des groupes terroristes présents sur leur territoire.... suite de l'article sur Jeune Afrique