La crise à la Société nationale de commercialisation des produits pétroliers, a connu des rebondissements. Les incohérences dénoncées par les travailleurs dans la gestion de l’ancien directeur général Expédit Houéssou on été révélées au grand public, depuis quelques jours. Au finish, il a été relevé de ses fonctions et poursuivi par la justice. Vu la grave situation que connait actuellement cette Société d’Etat, il urge que celui qui sera le remplaçant de Expédit Houéssou, soit un homme d’un dynamisme avéré pour redresser cette maison qui se trouve sur une pente glissante.
C’est le rapport d’étape de la commission de vérification de la gestion de la Sonacop qui a poussé l’homme de Comé derrière les barreaux. Des surfacturations, des décaissements abusifs et sans fondements, des dépenses abusives. Voilà autant de faits qui sont reprochés à celui qu’il convient d’appeler désormais ancien directeur général de la Société nationale de commercialisation des produits pétroliers. Nommé à la tête de cette entité de l’Etat, en conseil des ministres, il y a pratiquement deux ans, Expédit Houéssou, était perçu comme celui qui devrait redonner vie à la société qui était complètement à terre et crée des manques à gagner pour le contribuable. Mais sur son passage, il n’a laissé que des dégâts. Même si pour le moment, on parle de certaines personnes qui auraient de près ou de loin, participé à cette gabegie, Expédit Houéssou est pour l’instant le seul à répondre. Mais si les autorités veulent effectivement que la SONACOP retrouve ses lettres de noblesse, il leur faut mettre à sa tête un patriote. Un homme compétent et qui s’y connait en matière de la transparence. Le prochain directeur général ne doit pas avoir de couleur politique, ni un proche qu’il faut remercier pour son soutien. Le futur Dg/ SONACOP doit plutôt être un de rigueur dans la gestion, reconnu pour sa probité, un homme d’une capacité managériale irréprochable qui pourra permettre à la société de retrouver sa place de leader dans la commercialisation des produits pétroliers sur le marché béninois, contrôlé à 80% par la contrebande. Ce dernier aura la lourde mission de faire oublier au Chef de l’Etat les irrégularités qui ont émaillé le passage d’Expédit Houéssou. Sans quoi, la roue continuera de tourner à la SONACOP sans un grand changement.