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Adjinakou N° 2494 du 30/7/2014

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Ebola : un cas suspect à Porto-Novo
Publié le jeudi 7 aout 2014   |  Adjinakou


L`épidémie
© AFP par DR
L`épidémie d`Ebola perturbe le trafic aérien et le foot en Afrique de l`Ouest


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Le virus Ebola qui sème la terreur dans plusieurs pays de la sous-région sévit-il déjà au Bénin? L’inquiétude devient grande depuis heures à Porto-Novo. En effet, le corps médical du centre hospitalier départemental de l’Ouémé et du Plateau est actuellement sur la piste d’un cas transféré directement de Lagos (Nigéria) et admis aux services des urgences dudit centre dans la soirée de ce mercredi 06 aout 2014.

En attendant d’avoir les résultats des dernières analyses, le médecin traitant confirme que le malade présente tous les traits physiques d’une personne atteinte du virus Ebola. C’est aux environs de 16 heures qu’une ambulance venue du Nigéria s’est immobilisée devant le service des urgences du centre hospitalier départemental de l’Ouémé et du plateau. A bord du véhicule, un malade dont le cas parait très critique. « Le malade est d’origine Nigériane. Il a été transféré directement de Lagos pour le Bénin », renseigne l’un des agents de l’hôpital rencontré à l’entrée du service. Après la consultation, le médecin traitant renchérit : « le malade présente des traits inquiétants. Nous avons noté une apparition brutale de la fièvre, une faiblesse intense, des myalgies, des céphalées et une irritation de la gorge. Ces symptômes sont suivis de vomissements, de diarrhée, d’une éruption cutanée, d’une insuffisance rénale et hépatique et, d’une hémorragie interne ». L’homme en blouse fait tout de même une nuance. Selon lui, d’autres types de tests permettront de poser le diagnostic définitif des infections au virus Ebola. Un prélèvement du sang du malade est donc fait pour être analysé au laboratoire national.
En attendant quelques questions se posent : pourquoi avoir transféré un malade de ce type de son pays pour le Bénin ? Si le test était positif, de quelle protection disposent les autres malades hospitalisés dans l’hôpital de référence et qui se laissent déjà aller à la peur ? Nous y reviendrons…


Charles Honvoh

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