Les autorités du ministère de la Santé ont donné hier à Cotonou une conférence de presse au sujet de l’admission d’un supposé malade d’Ebola en provenance du Nigéria au Centre hospitalier départemental (Chd) de l’Ouémé/Plateau à Porto-Novo. Selon leurs propos, les analyses n’ont pas encore révélé cette maladie quand bien même le patient présente les symptômes du mal.
Pour le moment, il s’agit d’un cas suspect de la maladie d’Ebola. C’est ce qu’on retenir des propos du Directeur adjoint de cabinet du ministère de la Santé, Mouphalilou Aboubakar, du Directeur de la santé publique, Orou Bagou Yorou Chabi et du Chef service surveillance épidémiologie, Clément Kakaï Glèlè, au sujet des rumeurs persistantes faisant état d’un cas de malade d’Ebola admis au Centre hospitalier départemental de Porto-Novo. « C’est un patient de 21 ans venu du Nigéria admis au Chd de l’Ouémé/Plateau. La personne ne pouvait plus s’exprimer. Il faisait la diarrhée et le vomissement. Il n’était plus en bon était physique. Ce sont les cas que nous recevons souvent dans nos hôpitaux.
Il a isolé et ses accompagnateurs… », a déclaré, le docteur Mouphalilou Aboubakar. Selon ses propos, il est imprudent à l’heure actuelle de parler d’un cas d’Ebola. « Il s’agit d’un cas suspect, mais ce n’est pas encore confirmé. Des prélèvements ont été faits pour confirmer ou non la maladie d’Ebola…. », a-t-il précisé.
Toutefois, il indique que lesdits prélèvements seront analysés à l’extérieur, car le Bénin ne dispose pas pour l’heure d’un laboratoire capable de détecter des cas d’Ebola. « Nous disons aux populations de garder le calme. Nous avons pris des mesures de sécurité au niveau de nos frontières… », a-t-il rassuré, tout en les invitant à respecter les règles d’hygiène et éviter de consommer les viandes de brousse.
Pour sa part, le docteur Orou Bagou Yorou Chabi a appelé les uns et les autres à arrêter la consommation de la viande du singe, des chauves-souris et autres animaux de brousse. « Tout le monde est en alerte maximale. La situation est encore sous contrôle… », a-t-il fait savoir. Même son de cloche chez le docteur Clément Kakaï Glèlè.