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Adjinakou N° 2500 du 11/8/2014

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Examens de fin d’année : les vraies raisons des échecs massifs
Publié le lundi 11 aout 2014   |  Adjinakou


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© Autre presse par DR
Une directrice d’école s’enfuis avec les frais d’examen


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La piètre prestation des candidats à l’examen du baccalauréat 2014 interpelle tant les parents d’élèves que les enseignants. Ce dimanche, sur une chaîne de télévision de la place, c’est l’ex porte-parole du front d’action des trois ordres de l’enseignement, Raoufou Affagnon qui énumère les raisons de ce qu’il qualifie d’un échec cuisant du Bac 2014.


Après avoir dressé le lugubre tableau des résultats par série, Raouf Affagnon désengage la responsabilité des élèves de ce résultat catastrophique. Au premier lieu, il évoque la qualité des actuels enseignants qui selon le syndicaliste ne viennent plus à la craie par vocation. A ceci s’ajoute l’effectif pléthorique dans les salles de classe et surtout l’échec du dialogue social, ce qui a abouti aux grèves perlées ayant secoué l’école béninoise quatre mois durant. Les élèves qui s’étaient livrés à eux-mêmes n’avaient d’autres alternatives que les loisirs et les balades. Prenant tout son temps à faire du surplace selon Raoufou Affagnon, le gouvernement n’a joué qu’au dilatoire et créer la zizanie au sein du monde syndical. Contrairement à certaines langues qui évoquent le réaménagement du calendrier scolaire au lendemain de la fin des grèves perlées, l’ex secrétaire du front parle plutôt, d’un réaménagement des examens scolaires qui pratiquement n’a rien apporté de nouveau aux apprenants. Abordant la mesure de gratuité de l’enseignement décrétée par le régime de Boni Yayi, Raoufou Afagnon déplore l’inexistence ou la rareté des mesures d’accompagnement, une situation qui pèse lourdement dans la carence de gestion des établissements publics. Se faisant l’Avocat des enseignants déjà admis à la retraite, le leader syndical déplore le nouveau système consistant à écarter les enseignants retraités des travaux de l’examen, notamment des séances de correction par les jeunes qui estiment que les corrections doivent être à la charge des enseignants encore en fonction. Une maldonne que le gouvernement doit revoir selon lui.


Charles Honvoh

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