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Le Matinal N° 4407 du 8/8/2014

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Célestin Thierry Ahouankan à propos du 3ème mandat du Chef de l’Etat :« Yayi Boni partira le 06 avril 2016 »
Publié le lundi 11 aout 2014   |  Le Matinal


Fatouma
© Autre presse par DR
Fatouma Amadou DJIBRIL au Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche


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Les propos tenus par le ministre de l’Agriculture, Fatouma Amadou Djibril au sujet du troisième mandat de Yayi Boni continuent de semer de doute dans le cœur des Béninois.

Si pour la plupart des citoyens, elle n’a fait que dévoiler ce qui se dit tout bas dans le milieu politique, tel n’est pas le cas du politologue, Célestin Thierry Ahouankan.

Sur l’émission ‘’Ma part de vérité ‘’ du dimanche 10 août 2013, il a rassuré l’opinion publique que le Chef de l’Etat, Yayi Boni partira le 06 avril 2016.

« Le Président de la République, Yayi Boni ne prendra pas le risque de briguer un troisième mandat. Ce sera une honte pour lui s’il décide de le faire. Moi, je sais qu’il partira le 06 avril 2016.

C’est dangereux de penser qu’il ne cédera pas son fauteuil à la fin de son deuxième mandat ».

C’est en ces termes que le politologue, Célestin Thierry Ahouankan a rassuré le peuple béninois du départ du Président de la République, Yayi Boni en 2016. Pour lui, toutes les allégations faisant état de ce que le Chef de l’Etat cherche à briguer un troisième mandat ne sont pas justifiées.

Il estime que ce sont de fausses rumeurs qui n’engagent que ceux qui les véhiculent. A l’en croire, ceux qui tiennent ces déclarations veulent ternir l’image du président de la République qui a déjà affirmé devant l’opinion nationale et internationale qu’il partira à la fin de son deuxième mandat.

« Les déclarations tenues par la ministre Fatouma Amadou Djibril n’engagent qu’elle seule. Elle sera la seule à en répondre. En réalité, pourquoi les gens veulent que le Président de la République croise les bras jusqu’à la fin de son deuxième mandat ? », s’est-il interrogé.

Pour l’invité, c’est dangereux de croire que Yayi travaille en vue de briguer un troisième mandat. « Ce que j’ai constaté, c’est que ceux qui le critiquent lui portent de fausses intentions. Ils savent que même si on les met au pouvoir, ils ne pourront pas faire mieux que ceux qui sont là », a-t-il renchéri.

Au regard de toutes ces polémiques qui s’enflent sur le troisième mandat de Yayi, il a invité tous les acteurs politiques à s’organiser en vue de construire la nation. Il indique que les mésententes et les tiraillements n’arrangeront personne.

« Nous devons nous associer. Nous devrons travailler dans l’unité et la solidarité pour bâtir le pays. Il faut qu’on ait de vrais opposants capables de dénoncer les dérives du régime sur les médias. Il faut qu’ils occupent les médias.

Cela y va du développement de notre démocratie », a-t-il fait remarquer. L’autre sujet qu’il a abordé sur les plateaux de Golfe Tv, est la proposition du droit de grève des magistrats. Tout en dénonçant les grèves perlées des hommes en toge, il a suggéré que leur droit de grève soit canalisé.

Claude Ahovè

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