Au moment où certains apprenants affrontent les épreuves orales des différents examens scolaires, certains jouissent sans retenue des délices des grandes vacances.
Sexe, drogue et alcool : c’est le cocktail explosif auquel les apprenants, surtout ceux des colleges et lycées de nos villes et campagnes sont exposés en cette période de vacances de fin d’année scolaire. Si les vacances sont par excellence la période de grands repos, elles permettent également aux élèves de non seulement s’adonner aux jeux ludiques, mais surtout de bénéficier des cours de renforcement pour aborder la nouvelle année académique avec beaucoup de serénité. Mais le constat selon certaines personnes averties, est que les jeunes saisissent notamment cette période pour s’exposer aux dangers liés à la drogue et aux relations sexuelles non protégées. Pour elles, les parents d’élèves doivent travailler chaque jour avec ces mineurs.
Avec le boom des technologies nouvelles, la communication entre jeunes passe très vite à travers les réseaux sociaux. Ainsi, des rencontres privées sont organisées dans des lieux discrets, où l’alcool et d’autres excitants coulent à flots à l’insu des parents. Ils doivent essayer de canaliser les jeunes en situation de déviance. Selon un agent de l’unité de protection des mineurs, les adolescents découvrent de plus en plus la sexualité pour imiter leurs amis. Mais note-t-il, “le danger est qu’ils ne se protégent pas. Ils risquent de contracter des maladies sexuellement transmissibles. La Brigade des mineurs, en collaboration avec certaines associations, mène des campagnes de sensibilisation contre le fléau. Parallèlement au sexe, la violence est aussi au rendez-vous chez les jeunes.
Ainsi, plusieurs cas d’agression sont enregistrés pendant les vacances, surtout à l’occasion des grands rendez-vous culturels de jeunes.
La Brigade des mineurs demande aux parents d’avoir un oeil sur les fréquentations de leurs enfants. “Si un parent ne maîtrise pas les lieux de frequentation de son enfant ou ignore qui sont ses amis, c’est extrêment grave’’, ajoute l’officier de police judiciaire.
L’officier note que des jeunes en situation de vulnérabilité se laissent facilement influencer. “Par exemple, un mineur qui quitte la maison de ses parents sans leur autorisation est en situation d’illégalité. C’est ainsi qu’il devient la proie des personnes mal intentionnées et peut être abusé’’.
Quand ils transgressent la loi, des jeunes se retrouvent au centre de redressement. “Ces deniers sont inconscients des consequences de leur acte en raison d’un manque d’information.’’