« La responsabilité du gouvernement est engagé. C’est triste ces résultats ; c’est vrai il y a eu des grèves, ce n’est pas facile à gérer.
On parle aux enseignants. On parle aux syndicats. Moi j’avais demandé aux syndicalistes de trouver une autre forme de lutte. Parce que la grève du secteur de l’éducation, c’est grave.
L’enfant qui avait l’âge d’aller à l’école a un moment donné, s’il y a année blanche, une année, deux années blanches, si on l’amène après on va dire qu’il est trop âgé.
Heureusement que maintenant, même s’ils sont trop âgés on les prend. Je les ai toujours suppliés. Je lui ai toujours dit qu’il faut anticiper. Le dialogue social doit être permanent. Il faut toujours anticiper.
Le gouvernement n’a pas anticipé dans cette crise. Ce qu’ils ont donné après deux mois de grève, ils auraient pu donner cela dès le départ.
Les gens ont été gazés quand ils ont voulu marcher ; ce sont les raisons qui ont amené les syndicats à durcir la grève. Là ou le président doit prendre ses responsabilités, il ne les prend pas. Il faut anticiper. Il fallait voir ce qu’il pouvait donner.
Et donner cela en même temps. Il ne fallait pas qu’ils aillent en grève, d’abord avant de donner, les syndicalistes sont des béninois.
C’est la politique qui dirige le pays. Ce n’est pas parce qu’ils sont syndicalistes qu’ils vont croiser les bras et se taire sur la gouvernance du pays. Il faut qu’ils s’intéressent à la façon dont nous sommes gérés »