Une délégation parlementaire conduite par le président Mathurin Coffi Nago composée des députés Eric Houndeté, Hélène Kèkè Aholou et Parfait Houangni et quelques cadres de l’administration du Parlement, a séjourné du 08 au 12 mai dernier au Cameroun notamment dans la ville de Yaoundé. C’était dans le cadre de la 21ème Assemblée régionale Afrique del’Assemblée des parlements francophones (APF) après celle du Bénin en 2012.
A l’ouverture des travaux, les intervenants sont largement revenus sur le rôle important que joue cette institution interparlementaire dans la bonne gouvernance et le renforcement de la démocratie au niveau des états africains ayant en commun la langue française. C’est pourquoi le premier responsable du Parlement camerounais a insisté dans son allocution sur les attentes de ce grand rendez-vous.
Pour lui, son pays attend beaucoup de cette rencontre qui doit permettre de repenser une Afrique nouvelle qui se veut être la meilleure destination de demain.
Le professeur Mathurin Nago lors de son intervention a mis l’accent sur les cas d’instabilité politique dans certains pays ainsi que leurs
conséquences sur la sécurité des populations. La situation en Centrafrique a été évoquée par le président du Parlement béninois qui s’est également réjouit de l’avancée du renforcement de la paix en
Côte-d’Ivoire.
La sécurisation des terres a été aussi au cœur des discussions. Dans ce cadre, une harmonisation des textes de lois s’avère indispensable. Au terme de cette 21ème session, plusieurs thèmes ont été développés. Il s’agit entre autres de « l’examen de la situation politique et sociale du continent » ; « l’état du renforcement des capacités des commissions nationales des droits de l’homme » ; « le processus d’intégration du continent africain ». Les regards sont donc tournés vers la Côte-d’Ivoire l’assemblée générale de l’APF.