Trêve de polémique et fin complète d’un feuilleton qui aura duré plusieurs mois. Une chambre d’accusation, autrement composée, de la Cour d’appel de Cotonou, a confirmé lundi dernier, pour une nouvelle fois, les deux non-lieux prononcés dans ces affaires par le juge Angelo Houssou. Il s’agit des affaires de Tentative d’empoisonnement et Tentative de coup d’Etat contre le président Boni Yayi. Ces deux non-lieux du juge béninois, actuellement exilé aux Etats-Unis, demeurent donc valables jusqu’à nouvel ordre aux yeux de la justice béninoise qui vient ainsi de clore définitivement ce fabuleux épisode Yayi-Talon. Et ceci, d’autant que, courant mai dernier, la Cour suprême avait renvoyé le dossier à la Cour d’appel de Cotonou pour vice de procédure, insistant qu’elle devrait être examinée par une chambre d’accusation autrement composée. Ce qui vient d’être fait à la satisfaction sans doute de l’homme d’affaires, Patrice Talon, d’Olivier Boko et autres personnes accusées dans cette affaire. Dans la décision rendue lundi dernier, la Cour d’appel de Cotonou a également donné acte à Boni Yayi et à ses avocats de leur désistement dans les deux dossiers. Ce qui induit la fin des poursuites, la libération définitive des co-accusés de Patrice Talon et la levée des mandats d’arrêts internationaux lancés contre Patrice Talon et son « acolyte » Olivier Boko. On se rappelle l’historique pardon accordé par Boni Yayi à Patrice Talon et consorts dans cette affaire, mettant déjà fin à tout. Mais il était question que la justice béninoise aille jusqu’au bout de sa procédure.