La formation initiée par la Fédération internationale de volleyball (FIVB) au profit des entraineurs a pris fin hier par la cérémonie de clôture organisée au Hall des arts, loisirs et sport de Cotonou. Une occasion pour l’expert sénégalais MBaye Demè de la Formation de la fédération okFIVB de remettre aux 20 nouveaux entraineurs niveau 1 leurs parchemins.
20 nouveaux entraineurs viennent de recevoir leurs diplômes de niveau 1 de volleyball. C’est à l’issue d’une formation organisée à leur intention par la FIVB. En effet, pendant huit jours, ces volleyeurs et volleyeuses qui ont changé de statut se sont révélés les meilleurs du groupe de 37 qu’ils constituaient au départ. Cette formation était dirigée de main de maître par l’expert sénégalais, MBaye Demè assisté de Sylvestre Tokanhan. Ce qui est une satisfaction même si l’expert dit avoir voulu une réussite à 100%. Selon Ali Yaro, vice-président de la fédération béninoise de volleyball, le diplôme n’est pas le plus important, mais plutôt le travail que chacun fera sur le terrain compte tenu des connaissances emmagasinées. C’est d’ailleurs ce pourquoi Innocente Saka, représentant les participants, a félicité le formateur qui, selon elle, « a utilisé une méthode pédagogique participative qui leur a permis de bien suivre les cours théoriques et pratiques et de bien les assimiler ». Le Sénégalais MBaye Demè a, pour sa part, exprimé sa satisfaction à l’endroit des participants pour leur réactivité, leur discipline et le sens d’écoute dont ils ont fait preuve tout au long de la formation. Il les a ensuite exhortés à continuer dans le travail. « Vous avez du potentiel. Travaillez-le par la volonté de faire les recherches. » Il a ajouté qu’il ne sert à rien d’avoir le diplôme et de ne rien faire. Se prononçant sur le problème du volley béninois, il a indiqué que les nouveaux entraîneurs doivent axer la détection sur la taille. Car, c’est le handicap majeur du Bénin. Avec l’assurance que le Bénin regorge des filles et des garçons de taille, MBaye Demè a invité les participants à aller sur le terrain, dans les écoles et dans les villages pour faire les détections. Après lui, le Directeur technique national, Adam Kpénoukoundéhou a demandé aux participants de prendre contact avec les anciens qui sont déjà sur le terrain pour apprendre aussi d’eux. Il les a invités à produire des comptes- rendus périodiques pour la Fédération afin que le suivi se fasse bien. A préciser que 37 stagiaires ont pris part à cette formation.