Le quartier Finagnon, dans le premier arrondissement de Cotonou est depuis quelque temps sous les feux de la rampe. Après l’histoire de la vieille violée, un autre événement aussi dramatique se place au centre des conversations.
Une femme jalouse, voulant mettre un terme aux escapades sexuels de son mari, en ce temps de morosité économique decide de lui arracher les testicules.
Ce Lundi soir, A. S. vulcanisateur de son état, rentre tardivement à la maison où l’attendaient son épouse et ses deux enfants. L’air fatigué, A. S. s’écroule dans son canapé au salon. Un verre de tchoucoutou de trop, une boisson alcoolisée fabriquée à base du mil dans la partie septentrionnale du Bénin, a peut-être fait l’effet. A. S. n’a pas d’appetit pour le repas a lui offert avec soins. Sa dulcinée, doutant de la fidélité de son homme s’est vite ressaissie après une crise de jalousie qui a duré le temps d’un feu de paille. Malgré cette maîtrise de soi, les violons n’ont pu s’accorder une fois au lit. A. S., hors de lui, colle quelques baffes à son épouse après des échanges de propos. Cette dernière perd la tête devant son homme qui aurait été déjà servi ailleurs. Elle met les pieds dans le plat. Se saisit des testicules de son mari et tente de les arracher. Dans sa fureur, elle emporte une bonne partie de la peau couvrant cet organe très sensible avec ses ongles.
L’homme affolé à la vue de ses deux boules qui saignent, crie. Alertés, les voisins frappent à la porte. Mme S. vient ouvrir. C’est aux alentours de deux heures du matin. Les voisins déplorent la situation et conduisent l’infortuné d’urgence dans la clinique la plus proche.
Au-delà de son caractère inhumain, cette histoire trop belle pour être vraie qui a fait l’effet d’une bombe a provoqué rire, indignation et interpellation au niveau de tous ceux qui se trouveraient dans une situation similaire de savoir raison garder. Un homme averti en vaut plusieurs.