Au fur et à mesure que l’on s’approche des échéances électorales, la division gagne la famille Fcbe de la Commune d’Avrankou. En témoigne le désamour entre députés, maire et conseillers Fcbe de ladite commune. La fissure s’est révélée lors du meeting de soutien organisé en faveur de Yayi Boni, par le tandem Georges Nounagnon et Michel Missikpodé, ancien député engagé derrière les actions de Yayi Boni.
L’absence de l’honorable Hélène Aholou Kèkè a surpris plus d’un à l’occasion du meeting de soutien aux actions du président Yayi Boni à Avrankou. Pourtant, elle était présente à son domicile ce week-end là. Ce qui a emmené le ministre d’Etat François Abiola, représentant du chef de l’Etat, a fait publiquement un clin d’œil à cette dernière. « Quand vous allez quitter ici, la première personne qui verra ma grande sœur Hélène Aholou Kèkè, transmettez-lui mes salutations fraternelles », a déclaré le professeur Abiola aux manifestants. La même remarque va être faite par le préfet des départements de l’Ouémé et du Plateau qui expliquait dans une chanson fredonnée en langue yoruba, que si quelqu’un soutient véritablement le Chef de l’Etat, qu’il sorte la tête haute pour le dire. Une manière stratégique pour apostropher le député Hélène Kèkè, selon certains militants Fcbe rencontrés surplace.
Pour certains observateurs, l’absence du député Kèkè est bien justifiée. Car, il y a une parfaite désunion entre elle et son mentor politique qui ne sait plus la carte à jouer pour garder le cap jusqu’en 2016. Selon les proches du député Hélène Kèkè, il était de bon ton qu’elle manifeste son mécontentement au Chef de l’Etat par son absence à ce meeting. Selon les indiscrétions, de nombreuses démarches ont été menées à l’endroit de cette dernière pour qu’elle se joigne au tandem Nounagnon-Missikpodé. Mais, elle a refusé. Résultat, la mobilisation n’était pas au top. Ce qui a fait que le meeting prévu pour 9 heures, n’a démarré qu’aux environs de 12 heures. Alors, beaucoup se demandent ce qui se passe réellement, au point où, cette dame de fer, n’était pas à ce meeting. Or, tout le monde connaît sa fourgue derrière les actions du président Yayi Boni. Elle a démontré cela depuis plusieurs années
aussi bien sur le terrain qu’au parlement.
Echange de coups-de-poing
Une autre situation qui a failli embraser ce meeting, ce sont les échanges de coups-de-poing entre un militant et un gendarme au moment où le maire Georges Nounagnon s’adressait à la population. Le gendarme armé, a essayé de maîtriser son adversaire qui n’a pas voulu se faire terrasser aussi facilement. Le ministre François Abiola en sapeur-pompier va alors féliciter publiquement le gendarme pour ses efforts de maîtrise de soi. Sur ces mots de tolérance des uns et des autres, il va demander à la famille Fcbe de la commune d’Avrankou d’être tolérante les uns envers les autres pour éviter la dislocation.