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Le Matinal N° 4411 du 14/8/2014

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Magouilles dans la passation des marchés publics : Le syndicat du ministère des Transports lève le ton
Publié le lundi 18 aout 2014   |  Le Matinal


Conférence
© aCotonou.com par TOP
Conférence de presse de Martin Assogba
Jeudi 27 Février 2014, Cotonou : Le Président de l`ONG ALCREER, donne une conférence de presse suite à son retour de son séjour sanitaire en France. Photo : M. Martin Assogba, Président de l`ONG ALCREER


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Entouré du Secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (Sg/Csa), Dieudonné Lokossou et du président de l’Ong Alcrer, Martin Assogba, le Syndicat national des travailleurs de l’administration des transports et des travaux publics (Syntra-Ttp) est monté au créneau mercredi 13 août 2014, pour dénoncer les magouilles dans les passations des marchés publics.


La réalisation du lot 3 du Projet de réhabilitation de la route Akassato-Bohicon est en danger. Les travaux de construction d’un double dalot sur la route Guéné-Karimama également. La réhabilitation de la route Parakou-Djougou, et le bitumage des routes structurantes Comè-Lokossa Dogbo, Savalou- Tchetti, et Djrègbé-Owodé sont carrément mal partis. Selon les explications fournies par Marcel Kindoho et Jacques Ayadji respectivement Sg, et Sg/a du Syntra-Ttp mercredi, à la salle de conférence du ministère des Transports à Cotonou, de grosses malversations s’organisent dans chacun de ces dossiers. Au niveau de la réhabilitation de la route Akassato-Bohicon, c’est la partie chinoise, avec la complicité de l’Etat béninois, qui est au cœur du scandale. Entre autres forfaitures, l’Ambassadeur chinois, vient d’obtenir à hauteur de 6,9 milliards de francs Cfa, le financement de l’étude de la voie. C’est un cas palpable de
surfacturation, dénonce Jacques Ayadji, car avec l’aide de l’Union européenne, une entreprise béninoise est prête à réaliser la même étude avec 300 millions de francs Cfa. Au sujet des travaux de construction d’un double dalot sur la route Guéré-Karimama, poursuivent les conférenciers, la Cellule de contrôle des marchés publics du ministère des Transports (Ccmp), « use du dilatoire pour imposer une entreprise qui ne dispose pas du minimum requis pour la réalisation des travaux ». A les en croire, cette entreprise que le Ccmp tente d’imposer ne dispose même pas de 50 % du matériel minimum requis, ni d’une bétonnière et pelle mécanique, alors qu’elle veut construire un dalot en béton armé. La même entreprise, Ebomaf, est au cœur du scandale qui se prépare dans le dossier de réhabilitation et de renforcement des lots 1 et 2 de la route Parakou-Djougou. Ici, le lot 2 a été normalement attribué à l’entreprise
Sogea-Satom. C’est au niveau du lot 1, le plus important où près de 37 milliards de francs Cfa sont en jeu, qu’un jeu flou et peu orthodoxe s’organise selon les dires des conférenciers.

Wilfrid Noubadan

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