Reconstruction du lot 1 de la voie Parakou-Djougou : Ebomaf déploie un lourd matériel de plus de 25 milliards (Elle promet la rigueur et le respect du délai d’exécution)
L’entreprise Boukoungou Mahamadou et fils (Ebomaf), qui a soumissionné et gagné le marché de la réhabilitation et du renforcement du lot 1 de la route Parakou-Djougou, plus précisément Parakou-Wèwè, est fin prête pour démarrer bientôt les travaux. Le vendredi 15 août 2014, le lourd matériel acquis à plus de 25 milliards de F Cfa par l’entreprise et qui est déjà en route pour le septentrion a été présenté à la presse. A l’occasion, les voix se sont élevées pour rassurer et promettre la rigueur et le respect du délai d’exécution de cette reconstruction du tronçon.
Elle n’attend que quelques réglages d’ordre administratif pour démarrer effectivement la reconstruction du lot 1 de la route Parakou-Djougou (Parakou-Wèwè). L’entreprise Boukoungou Mahamadou et fils (Ebomaf) commise pour la réalisation de cette infrastructure routière se dit prête pour conduire ces travaux dans le délai et tout en respectant les clauses du contrat d’exécution. Le lourd matériel acquis à plus de 25 milliards de francs Cfa par l’entreprise et qui est déjà en partance pour le septentrion a été présenté à la presse le vendredi dernier. Ebomaf fait partie des rares entreprises spécialisées dans le BTP en Afrique qui dispose d’un parc important de matériels roulants, a fait savoir le Chargé à la communication de l’entreprise, Akondoh Bang’Na, lors d’une visite guidée que l’entreprise a organisée à l’intention des hommes et femmes des médias le vendredi dernier. Selon ses besoins pour ce chantier, Ebomaf a déployé sur le terrain 40 Bennes toutes neuves d’un montant de 170 millions de francs CFA par unité, 2 concasseurs primaire et secondaire à 1 milliard de francs CFA, des tractopelles, 2 camions citerne pour le ravitaillement en carburant, 10 véhicules bâchés favorisant le déplacement des ouvriers sur le chantier, 6 bulldozers, 2 foreuses qui forgent les roches, 12 chargeurs, 2 compacteurs à rouleaux lice, 4 compacteurs à pieds mouton et d’autres matériels lourds. «Logistiquement, nous sommes prêts pour conduire à bon port les travaux de la reconstruction du lot 1 de la route Parakou-Wèwè », a rassuré M. Bang’Na qui a laissé entendre que d’autres matériels sont encore en attente d’être réceptionnés au port de Cotonou. En dehors de ce lourd matériel qui, selon lui, permettra de finir les travaux avant le délai contractuel de deux ans, Ebomaf aura à utiliser plus de 500 personnes comme ouvriers de plusieurs nationalités. Ebomaf est une entreprise qui assure un brassage culturel impressionnant. Les employés, cadres comme agents subalternes, viennent de tous les horizons. L’expertise occidentale aussi est positivement exploitée avec des Français, Espagnols, Soudanais, Roumains, Allemands et Belges. L’équipe est composée d’individus pluridisciplinaires, bourrés de compétences et pleins de motivations. A entendre M. Bang’Na, l’entreprise étant en train d’être installée au Bénin, utilisera plus de mains d’œuvre béninoises recrutées sur place. «Comme nous l’avions fait dans bon nombre de pays, la reconstruction de la route Parakou-Wèwè sera de qualité irréprochable », rassure Ebomaf avant de dire que le chantier Bodjècali-Madéclai-frontière Nigéria (Bénin) sera livré au plus tard à la fin de ce mois.
Des grandes réalisations à mettre à son actif
Œuvrer pour faire de l’Afrique un continent émergent. Tel est le vœu le plus cher à l’entreprise Boukoungou Mahamadou et fils (Ebomaf) qui a déjà imprimé sa marque de travail bien fait dans plusieurs pays de la sous-région. Il s’agit du Togo, du Niger, de la Guinée, de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso. Au Togo, où elle est connue de par son travail bien fait, Ebomaf a réalisé beaucoup d’infrastructures. Au nombre de celles-ci, nous citerons, le Boulevard du 13 janvier ; la route Dapaong-Ponio-Tanloaga frontière Burkina avec un total de deux grands ponts de 60m et 80m puis un pont cadre de 25m à 40m de longueur et 5m de hauteur ; les ponts de Dontougou et de Tanloaga ; la place de défilé ou place des fêtes dans la cité Oua; la rue du centre administratif et des services économique et financier et la rue Haho à Hèdzranawé de la station d’essence Shell à la station Oando vers l’aéroport international Gnasingbé Eyadema. Au Burkina, Ebomaf fait et continue de marquer les esprits de par le respect des délais d’exécution. Quelques ouvrages réalisés par Ebomaf sont : Aménagement de la Zone d’activités commerciales et administratives (Zaca) de 2008-2009, aménagement et bitumage des rues 15-236 et Bagem-Nini; les travaux de construction et de bitumage de la route nationale Dédougou-Koudougou exécutés de 2011 à 2013. Aux dires du Chargé à la communication, Akondoh Bang’Na, Ebomaf nourrit l’ambition d’étendre ses activés sur l’ensemble du continent africain. Aussi, informe-t-il que le PDG/Ebomaf, Boukoungou Mahamadou, dispose des moyens de sa politique avec un riche carnet d’adresses de ses partenaires qu’il entend toujours élargir. Déjà, dans les prochains jours, l’entreprise compte s’installer au Bénin pour apporter sa pierre à la construction de l’édifice de la nation béninoise.
