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Fraternité N° 3668 du 14/8/2014

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Tentative de remise en cause de l’ordre constitutionnel béninois : L’Eglise catholique dit « non » à un 3ème mandat de Boni Yayi
Publié le lundi 18 aout 2014   |  Fraternité


Monseigneur
© Autre presse par DR
Monseigneur Antoine Ganyé, Archevêque de Cotonou


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Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie pour les catholiques, fête de l’igname pour les Savalois, la célébration du 15 août, édition 2014 aura permis à l’Eglise catholique de réaffirmer, une fois de plus, son attachement au respect des dispositions de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990. Vendredi dernier, à Attogon, un arrondissement de la commune d’Allada, devant un parterre de personnalités politiques acquises à la cause du pouvoir, Mgr Antoine Ganyé, archevêque de Cotonou a exprimé la position de l’Eglise catholique sur un sujet d’actualité. L’évocation d’un éventuel 3ème mandat dont pourrait bénéficier le chef de l’Etat en guise de bonus n’a pas reçu l’assentiment du président de la Conférence épiscopale du Bénin (Ceb).
Dans son homélie, en des termes clairs et précis, il a fait savoir à l’assistance que chaque chose a une fin et que dans cet ordre d’idées, Boni Yayi devra céder le fauteuil présidentiel à son successeur le 6 avril 2016. Il n’en fallait pas plus pour que l’auditoire s’engouffre dans la brèche. A la fin de l’office religieux, Mathias Gbèdan, maire de Sèmè-Podji et président du collectif des maires de la mouvance présidentielle ; Marcel de Souza, ministre du développement ; Soumanou Toleba, directeur général de la Société béninoise de manutention portuaire (Sobemap) et même Chantal de Souza Yayi, première dame du Bénin, ont tous abondé dans ce sens. Pour eux, il s’agit d’aider le chef de l’Etat à achever son second mandat en beauté afin que le passage de témoin se fasse sans heurts.
Lentement mais sûrement, les gardiens du temple, fidèles à leur mission, font montre d’une grande résistance quant au respect des principes du jeu démocratique. Plus encore, les Béninois, dans leur grande majorité, ne sont pas disposés à prêter flanc à la forfaiture. Les événements qui se succèdent au quotidien, le prouvent aisément.

Moïse DOSSOUMOU

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